°Nom et prénom°: Damalis, Theodosia
°Surnom°: Theo
°Sexe °: Féminin
°Âge° : 25 ans
°Âge apparent° : Le même, cette question !
°Race° : Grecque
°Culte°: On la dit possédée par l'esprit de son Dieu, célébrant le culte des festivités et des orgies.
°Activité° : Prêtresse fanatique
°Description Psychologique et Physique° :
Peau de nacre troublée de perles aussi noires que le sont ses cheveux, comme sculptés dans l'ébène, où seul un bouton formé de deux pétales de roses pourpres forment le visage de la jeune femme, l'inimitable et imprévisible Theodosia. Ses tenues vestimentaires dépendent de l'endroit où elle se trouve, de son activité ou bien encore de son humeur du moment. Aussi, elle pourra aussi bien se présenter vêtue d'une toge de lin aussi blanc que son visage, retenue aux épaules par de simples broches de bronze, ou, si elle ne souhaite pas être importunée, porter un corset au col montant orné de broderies dorées, masquant un décolleté avantageux, sur lequel elle jettera une étole, blanche elle aussi. Le blanc est sa couleur de prédilection, vous l'aurez compris.
Mais, si ses tenues sont variées, et si sa condition le lui permet aisément, nul ne doute que sa personnalité l'est aussi. Theodosia est un paradoxe vivant : elle représente tout ce qu'il peut y avoir de plus sauvage, non seulement dans la nature, mais aussi au cœur de sa féminité. Fascinante et souvent bienveillante, elle peut aussi se déchaîner et devenir incontrôlable. Excitation et transe, plaisir et sauvagerie, folie qui la guette, ivresse et meurtre : toute son ambigüité se donne à lire dans ses moindres faits, gestes et paroles.
°Histoire° :
"Ta fille est folle."
Scène habituelle dans la demeure familiale où naquit Théodosia, il y a maintenant 25 ans. Aujourd'hui, cela se déroule au premier repas de la journée, que sa mère avait tenté d'améliorer. Pain d'orge que l'on doit tremper dans du vin, agrémenté de figues et d'olives noires, échangées au village voisin contre leur meilleure poule. Elle espérait ainsi calmer les foudres de son époux, rendu las par les incessantes absences de leur aînée, rendu las de trouver sa couche vide au lever du soleil. Une aînée doit apprendre à se tenir correctement en société, à ne pas hausser le ton, à être soumise et obéissante. Tout l'inverse de leur fille, qu'il finit par comparer à un fils et ne l'appeler que par un sobriquet qui n'arrangea rien : Théo…
D'où venait donc cet engouement de la belle à faire tout le contraire de ce qu'elle aurait du ? Son père ne devrait pourtant pas être aussi étonné que sa fille voue un culte au-delà de la raison à leur dieu, celui dont il lui parlait sans relâche depuis sa plus tendre enfance, celui par qui la fête et l'ivresse étaient permises. Lui-même ne s'en privait pas, de l'ivresse, pourquoi aurait-elle donc fait le contraire de ce qu'il lui avait enseigné ?
"Honore ton Dieu, Théo, et il t'honorera".
C'étaient là ses propres paroles, qu'elle prit au pied de la lettre. Elle se rendait à l'autel qui lui était dédié près de la place du village aussi souvent que ses heures libres le lui permettaient, mentait pour échapper aux corvées d'eau et s'y rendre encore et encore, fréquentant de jeunes helléniques dont la ferveur augmentait en même temps que leurs vies, pour enfin en devenir la prêtresse. Théodosia était honorée. Enfin. Dès lors, tout alla très vite : ses absences se multiplièrent et furent consacrées à l'apprentissage de la nature, à en dompter la sauvagerie pour la tourner à son avantage, à la musique aussi, flûte ou tambourin, peut lui importait, tant que les notes la portaient. Vint ensuite la première coupe de vin, les premiers serpents avec lesquels elle se plaisait à jouer du bout de sa thyrse, et les premiers ébats avec ses amis du village… Les transes en vinrent quant à elles que plus tard, mais elle n'en dévoila ni leur contenu ni leurs raisons. Ce qui en ressortait n'était autre que ce que son père considérait comme de la folie. Parfait, cela l'arrangeait, quelque part.
Puis vint aussi le jour où une rumeur se répandit au sein de sa Grèce tant aimée et choyée, celle qui lui avait tout appris, celle qui l'avait faite, celle qui lui avait permis de naître dans une famille qui vénérait le dieu qu'elle adorait aujourd'hui, et pour qui elle aurait donné sa vie. La lointaine Babylone les accueillait, ils venaient de tous les pays, s'y réunissaient. Pourquoi ? Les uns disaient qu'ils avaient perdu leur immortalité, les autres disaient que ce n'était là que foutaises destinées à agrandir la population de cette fameuse ville… Ainsi arriva Theodosia en terre de Babylone, bien décidée à se faire sa propre idée de la "chose", et mettre à profit cette occasion inespérée de vivre pleinement son culte.
°Pouvoirs° : /
°Particularité° : Ehontée
°Autre° : /
°Le Rang désiré ° : Laissé à l'appréciation des Oiziaux en Chef !
Comment avez-vous connu Ašranum?
Par l'Ocularis Infernum