°Nom et prénom°: Shada (elle a oublié le reste hélàs)
°Surnom°: Hey ! Voleuse ! Sale gamine ! Vermicelle !
°Sexe °: Féminin
°Âge° : 13 ans
°Âge apparent° : 11 ou 12 ans
°Origines° : Les environs de babylone
°Culte°: Aucun
°Activité° : Voleur à la tire
°Description psychologique et Physique° :
Un minois malicieux, voilà ce à quoi me fait penser mon visage, un petit visage caché par de longs cheveux oscillant entre le jaune terne de la paille et le brun chaud de la terre. Mes yeux sont sans cesse en mouvement, pétillant de gaité, grands et ombrés de longs cils, ils se plissent souvent de rire. Ce qui est marrant, c'est que lors de mes éclats de rires, mon petit nez frétille. Mais parfois, lorsque mes pensées s'évadent, mes traits expriment une maturité étrange pour un enfant de mon âge. Résultat d'une vie si dure quelque fois. Mais cela ne perdure jamais bien longtemps, de la tristesse ne nait que des pleurs, et les pleurs ne font pas vivre. Or, je veux vivre ! Je suis une enfant assez maigrichonne, tout en jambes, c'est à peine si les attributs des femmes apparaissent sous mes vetêments sales. Plutôt vive et rapide, j'aime à m'imaginer feu follet, étincelle éphémère. Eternelle entoushiaste, je ris avec autant de passion que je pleure. Toujours un sourire aux lèvres, tout peut être dit avec un sourire, et j'en posséde une large pallette.
Gaie, souriante, voilà ce que je suis. J'aime la vie, j'aime les gens. On peut me taxer de naïveté, mais je refuse de voir le mal partout, pour moi, il y a encore du bon en ce monde malgré ce qu'il me fait subir. Mais ne vous méprenez pas, je peux, comme tout enfant d'ailleurs, piquer mes colères ! Mais rassurez vous, elles ne durent jamais bien longtemps, elles sont comme moi, courtes et intenses. Je refuse de me laisser aller aux larmes, bien qu'elles effleurent parfois mes paupières, je refuse de les laisser couler. Pourquoi pleurer ? Les larmes ont elles le pouvoir de changer le monde ? Pas dans mon cas. Frondeuse, je dévore l'existence à pleines dents, diluant ma tristesse dans mes sourires. Jouant les Hautes Dames dans mes guenilles, je parcours les rues pieds nus mais toujours les lèvres incurvées.
°Histoire° :
Ma vie ? En quoi ma vie...enfin bref, passons. Regardez moi, je n'ai que 13 ans et déjà je me sens si vieille. Enfant abandonnée par le destin, tyrannisée par le futur, opréssée par le passé. Qu'espérer de ma vie ? Peut être justement un espoir. Je sais, je suis naïve, mais je veux encore croire. Je vis dans les rues de babylone depuis 5 ans déjà, de ma vie d'avant, il ne me reste aucuns souvenirs, sauf peut être une impression de chaleur et de douceur. Comme j'aurais aimé retrouver les bras de ma mère, les taquineries de mon père. Mais ils étaient morts, tout les deux...Un orage qui se déchaine, les éléments en furie, un vent qui souffle !Une pluie diluvienne qui martèle le sol ! Les éclairs qui flamboient ! Tout cela et plus encore....La vie des bêtes de sommes était elle si importante qu'ils me laissèrent seule dans la maison ? Oui, elle l'était. D'elles venaient notre pitence, par elles nous mangions, nous vivions. Alors, il était normal qu'ils s'en inquiètent.
Seule, désemparée, tremblante de peur, je restais donc seule, seule dans cette maison silencieuse. Petite, d'à peine une pièce, je me réfugiait sous une table. Genoux contre ma poitrine, mains sur les oreilles, j'attendais en priant que mes parents reviennent...C'est à ce moment là d'ailleurs que j'ai décidé d'être toujours forte. Petite chose terrifiée sous une table, je me promis d'avoir le même courage que mes parents.
Ils ne sont jamais revenus...Jamais...Affolées, les bêtes les avaient tout simplement piétinés, toute à leur panique, elles avaient foncées droit sur eux, martelant leur corps de leur sabots puissants. La petite chose sous la table était définitivement seule.
La suite m'apparait floue, mais je me souviens avec acuité de la longue marche qui me mena jusqu'à Babylone. On racontait d'étrange chose sur cette ville, on disait que le lépreux pouvait devenir roi, que le roi pouvait être un dieu, que le dieu pouvait être immortel. Je voulais que l'enfant retrouve ses parents. Etait ce quelque chose d'irréalisable ? Etait ce utopique d'espérer cela ? Peut être, mais ma vie actuelle me conviens. Oh, elle n'est pas idyllique, mais je suis libre.
Ombre fluette, j'aime a me fondre dans la populace. Peu me remarque d'ailleurs, a croire qu'ils sont habitués à la misère, enfin, je déambule, libre et sauvage parfois parmis les gens. Il arrive que l'un d'eux se prenne d'une éphémère affection pour moi, affection que je chéri comme un diamant. Les gens n'aiment pas assez, voilà ce que je me dis de la hauteur de mes 13 ans, j'aime moi, j'aime cette vie malgré ses déceptions parfois si cruelles. On peux me taxer de naïveté, c'est vrai, mais je suis ainsi, mes conditions de vie aussi dures soient elles, n'ont pas réussit a briser en moi le fragile espoir de l'enfance. D'ailleurs, je refuse de le perdre ! L'innocence de l'enfance, je suis cela ! Vive fraiche, je cours dans les rues, souriante.
Mais je dois vous avouer....je suis passée maître dans le vol à la tire. Je parlais plus haut de l'innocence, mais la mienne est tout de même entachée. Oh, je vole pour manger, rien de bien méchant, peut être me pardonnerez vous, il faut bien que je mange n'est ce pas ? Allez vous m'en vouloir ? Non n'est ce pas car mon sourire vous aura désarmé. Oui, je vole, oui, je chaparde, mais cela est nécessaire pour ma survie, je dors dans les jardins, quelques fois dans la rue. Mais elle est si triste la rue, si sombre. J'aime à m'endormir les yeux sur le ciel étoilé, entourée des parfums envoutants des fleurs qui m'entourent, m'offrant un tapis délicieux pour mes nuits.
Petit farfadet évoluant dans un monde d'adulte. Quelque part je suis heureuse ainsi, même si, parfois, un pincement au coeur me rappelle qu'il y a mieux ailleurs, même si quelque fois, je m'aventure des les rues moins sales, où la foule brille avec plus de lumière. J'envie pendant un instant les soieries qui couvrent les épaules de ceux nés dans la richesse. Durant un instant seulement car je possède quelque chose qu'ils n'auront jamais.
Ma liberté.
°Particularité° : A toujours un sourire à vous réserver
°Autre° : Euuh...Un tas de guenilles ?
°Le Rang désiré ° : Vermicelle frétillante
Comment avez-vous connu Ašranum?
Y a un zoziaux qui m'a chopée sur la plage.... :P
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