°Nom°:
Icaïshka Aleïankna Celehooütkna Karalaraïm (pour la partie prononçable dans votre langue)
°Surnom°:
Ica (ben oui c'est pas obligé d'être toujours compliqué ^^)
°Sexe °:
Petite rivière qui serpente au cœur de la Vallée. ( Ou, en langage non-Icaïen : féminin. )
°Âge apparent° :
Petit faon qui gambade sur ses jambe au pelage doux. ( Ou, une quinzaine d’année. Plus de dix et moins de seize. )
°Race° :
Au milieu de la forêt, quelque part près du chêne. (Panhellène « sauvage », plus que mineure.)
°Description psychologique et Physique° :
Un petit grelot joyeux.
Vêtue de couleurs vives, la facétieuse Ica parcourt le monde de son pied léger.
Allure excentrique, farfelue dans l’habit et dans l’esprit.
Connaître Ica c’est sourire, c’est voir la joie s’épanouir sur un visage d’enfant. Ica ne sait pas être triste, elle ne sait pas pleurer. Tout ce qu’elle sait c’est jouer et rire.
Rire de cristal envolé dans l’air avec un tintement de clochette, eau du ruisseau, feuille de l’arbre, enfant de vie, elle court à travers les champs, jouant dans le vent.
Petite Déesse qui n’en fait qu’à sa tête, pour elle, la vie est une fête.
Tel le bouffon du roi, elle s’évertue à amuser la vie et les gens qu’elle croise.
Un « bonjour », un sourire et vous voilà son ami pour la vie.
Pas vraiment capricieuse, elle s’est être un peu chieuse.
Ainsi va la petite Ica qui ne se décrit pas mais se vit et se voit. A la rencontrer vous ne risquer rien qui ne se répare pas, peut-être un sourire, un rire, et un incompréhensible charabia.
°Histoire° :
Il fut un temps. Il fut un conte.
Loin du sable et des tours défiant le soleil. Quelque part dans des forêts verdoyantes, dans des vallées de douceur, dans des plaines aux collines tendres. Là où les rivières et les ruisseaux joue sur le dos de la Terre.
En des temps reculés, où les animaux croyaient encore. Où les animaux avaient encore des cultes.
Icaïanshka (au nom changeant comme le vent qui chante dans la flûte de l’eau d’argent pour les oreilles à la langue unique) était déesse princesse, fille du chêne et d’un chant de fleur.
Déesse des plaisirs de la forêt, des courses de la vallée, des rires de ruisseaux en lisière de forêt et des fruits qui poussent sur l’arbre. Belle jeune femme à la jambe galbée, au cœur de diamant et à la chevelure d’eau, elle marchait de ses pieds nus sur l’herbe fraîche de rosée. Aimée parmi les biches, sœur parmi les animaux de la forêt, de la plaine et de la contrée.
Elle jouait parmi ceux qui vivent dans la nature pure, sauvage et belle.
Mais un jour. Les animaux perdirent la foi. Ils perdirent leurs cultes d’antan, et se tournèrent vers la nature et son rite muet.
Comme la fumée enroulée par le vent, Icaïa faiblit. Son corps se rajeunit. De Déesse belle et princesse, elle devint adolescente ravissante. Pouvoirs atténués mais joie de vivre pas même ébranlée.
Car un village. Dernier rempart contre l’oubli. Un village de forêt, un village de vergers, un village croyait. Le culte de la Déesse qui amuse les enfants et joue continuellement. Le culte de celle qui embaume le cœur et donne le sourire. Le culte des enfants, mais aussi des plus grands.
Grâce à lui elle passa les printemps à l’eau de rivières, les étés de pêches, les automnes de feuilles tombantes, et les hivers de fleurs fragiles.
Elle continuait de peindre en bonbon la vie et le monde et ses enfants.
Mais un jour. Le Village aussi se détourna d’elle. Le Village s’éloignait du sauvage. Il se tourna d’abord vers la chasse et la force, abandonnant lentement Ica. Enfin ce fut le droit, le faux et le culture, et ils oublièrent Ica, et la vie libre de la nature indomptée.
Alors Ica faiblit encore. Et devint Déesse enfant des jeux de la forêt.
Elle aurait pu disparaître, comme la bulle de savon miroitant au soleil s’envole dans les airs avant de disparaître en un « poc » si doux et tranquille. Elle aurait pu disparaître, comme le ruisseau téméraire sèche au soleil du désert. Elle aurait pu disparaître comme la rosée chuchotante se perd dans le vent de l’été.
Mais elle ne fit que changeait de forme sans se perdre dans l’infini, dans l’inconnu, là où les Dieux se perdent dans l’oubli.
Grâce à un prêtre. Son prêtre, et dernier support ; la femme de la maisonnée, douce et câline protectrice ; et le fils de la forêt qui s’éveille au matin. Ce furent les derniers à croire en elle.
Grâce à eux elle put rester couleur et joie.
Elle continua de vivre au fil du vent, dans les forêts et les plaines emplies d’enfants jouant et rieurs. Ses grelots tintaient dans l’air du soir et du matin, cristallins comme son rire d’espoir et de joie.
Car jamais Ica ne perdit son plus beau pouvoir, son plus précieux don. Le don qu’elle tenait de la vie, de la terre, de la forêt et du ruisseau qui serpente autour du bouleau, ses yeux lumières, ses yeux de joie qui ne savent pas comment voir le mal, qui ne savent pas comment voir le noir.
Mais un jour. Et ce fut le dernier de ces jours qui ponctuèrent son conte, son récit. Ces jours si important où une vie bascule si facilement et parfois si subtilement, si imperceptiblement.
Elle croisa dans la forêt un écureuil. Ils discutèrent et rirent autour d’une ou deux noisettes. Et il lui conta ce que l’ours lui avait raconté, qui le tenait du cerf, qui l’avait entendu de la chouette, qui aimait voyageait. Il lui parla d’une étrange ville aux pieds de sable et au toit de soleil. Une ville où se dressait un trait vers les cieux, un pont pour les Dieux. Plusieurs légendes flânaient dans les airs à ce sujet et nombreux était ceux qui y allaient pour voir les lumières brillaient la nuit et les miracles courir à travers les rues. Babylone la belle, Babylone la grande. Babylone et sa tour.
Curiosité assurée de devenir la première destination touristique.
Alors, curieuse et impulsive, Ica décida de s’y rendre et de voir par elle-même les légendes prendre vie.
Elle ne sait pas ce qu’elle cherche à Babylone mais une chose est sûre,
elle le trouvera.
°Pouvoirs° :
- Mille petits bruits dans la forêt et mille rires sous la lune.
Ica parle aux animaux. Elle communique avec eux. Mais, bien entendu, cela n’implique pas qu’elle puisse les forcer à faire quoi que ce soit, ce pouvoir sert juste à discuter ^^.
- Reflet d’un monde aux couleurs vives sur le ruisseau qui coule.
Ica voit le monde en couleurs, en beau et en rêve. Elle interprète les choses et voie de la beauté même quand il n’y en a pas. Le monde passe à travers un voile de beauté, de bonté, et de couleur sucrées.
°Particularité° :
N'essayez pas de la déprimer, cela ne servirait à rien. Ah et elle fait partie des quelques Dieux fous (s'il y en a d'autres ^^) qui se mêlent à la plèbe, qui parlent et jouent avec eux.
°Autre° :
Il est possible qu'à l'occasion d'une rencontre vous ne compreniez pas exactement ce que dit Ica. Elle a tendance à parler de façon assez étrange. (petit exemple dans les premières catégories de la fiche.) En fait elle parle une autre langue, mais comme nous sommes sur un forum, et qu'il y a pas mal de Dieux et donc une influence mysitque sur la ville, il y a un traducteur universel qui évite le problème de la noncompréhension (symbolique de la tour de Babel lol ) mais le truc c'est que le traducteur a un peu de mal avec Ica et ça peut donner quelque chose qui littéralement a plus ou moins un sens mais qui n'aide pas à la conversation.
°Le Rang désiré ° :
Grelot chantant
Comment avez-vous connu Ašranum?
Un vilain méchant mais très gentil Zozio m'a piquoré la curiosité.