Grizzly Funeste

Rage d'une Mélopée

On l'appelait...

Surnom : L'écorché
Groupe : Peaux-Rouges - Piccaninny.
Age : Entre 35 et 40 lunes.
Rôle : Brave renommé. Chasseur. Ancien bras-droit de Puma Sanguinaire.

Natdja – The Ghost Dance

Salines, amères, elles se répandent, effilent les toiles bigarrées, ponctuant leur dernier chagrin en une goutte chargée de relents et scalps ainsi purifiés… avant de sombrer. Plus loin.
Sans rumeur. Ni remord.

A sa ceinture pendent les vestiges de récoltes funèbres. Celles qu’il ne doit qu’à son sein. Au rythme des tambours martelant ses tempes, rythmant son cœur d’Indien.
La danse des anciens, la pluie, l’auront tiré de sa torpeur. L’écorché baigné, purgé de la glaise qui l’emprisonnait, s’était éveillé.

Le Grand Ciel était chargé de larmes. De lames. Mais les esprits dansaient, scandaient par milliers, par gouttes, par myriades, l’éclat. La vie : La danse de la pluie.

Combien de lunes à attendre ? Combien d’hivers passés où les saisons ne s’écoulent jamais ? Plongé où la Bête ne pourrait plus l’y reprendre, au plus proche du froid et des cendres, à écouter les murmures de ceux que l’on ne veut plus entendre.
Prisonnier de l'enclave d’Ocre et de diamants, le peau-rouge aurait bien pu ne jamais revoir le jour. Mais il est enfin Temps.

Il s’était éveillé. Il s’était réveillé. Le Wendigo demeurait à ses côtés. A ronger ses entrailles, à exiger encore sa part insatiable.
Les lunes décroissent, s’effacent et le regard sombre de Grizzly fend la pluie.

Il est de retour chez lui.

Révérences

Il y a des cœurs, et les cendres dans le sang, celui qui trahit ses mains. Celles qui se dressent, calleuses, meurtries et meurtrières, celles qui scindent et scellent pour toujours – pour jamais - son destin. Celui qui l’avait choisi. Qui l’avait… maudît.
L'ombre dans la pénombre. Griffes du Grizzly.

Le brave déploie son mètre quatre-vingt-dix d’une musculature sèche sous la peau cuivrée et marbrée de marques et cicatrices. Sa masse capillaire suit le mouvement, il n’y a bien que Buffle Loyale et quelques inconscients qui se risquent encore à en natter l’aspect.
Ses yeux de geais auront tôt fait de vous percer à jour. De vous confronter. De vous défier.

« Si vous appelez nos peaux : rouges, c’est qu’elles sont lavées du sang de vos guerriers. Nous sommes rouges, et plus rouges encore vous serez… le dernier scalp tombé. Que l’invasion blanche se soit retirée des eaux troublées. Par delà, et pour toujours.
Que l’Esprit nuit aie pitié de vos jours.
Crier sera vain. Le Grizzly est sourd, à ceux qui se croient frères; aux esprits malins. »

Si on l’appelle Funeste, ce n’est pas pour effrayer les petits visages pâles de l’Arbre, ni pour glorifier ses faits d’armes. Si nos propres Papooses en tremblent, lorsque les squaws, à demi-mots, chuchotent sa légende…

Ce n’est pas seulement parce qu’il sait gronder les pires insanités sans la moindre subtilité.

Mais qu’un jour fatidique… un jour qu’il ne pourra jamais oublier, même consumé sous la rage éructée de son totem, sous le flot des plus braves qu’il aura tué…
Un jour… Son esprit ne fut plus que nuit.

Et tous les torrents de lave, toute la sève de l’homme blanc ne pourra étancher la folie du grizzly, ne pourra jamais le libérer de sa violence.
Ne le laissera jamais pleuvoir ses larmes sur ce sol, que vos dépouilles auront honoré.

Il n’a aucun autre talent. Non, Grizzly ne sait rien faire d’autre que… détruire. Annihiler. Réduire à l’absence, le souffle de vie. Anéantir ce qui aura fait l’esprit. Pour ça, le Funeste est atrocement doué. Et la force monumentale que son Totem lui prête, lié à l’hystérie de l’enragé, transformera ses victimes… en suppliciés.
Dans l’autre monde, petits Papooses, ce peau-rouge passerait pour une machine à tuer. Un sanguinaire à l’image que l’on se faisait d’eux, il y a longtemps, lorsque les livres d’histoire étaient encore prêchés.
Il ne se sent jamais tant vivant que lors de ses accès de violence, que par le sang où son cœur pulsant comme le tambour guerrier des tam-tams à ses oreilles, ne lui fera voir plus que le rouge. Et le noir de pupilles dilatées, de ces corps sans âmes d’un scalp arraché.

Retranché dans ce rôle de gardien, l’Ecorché refuse de se lier à qui ne saura lui résister. Car si le Wendigo en lui reprenait le dessus, il ne pourrait le supporter, et se jetterait vers les ennemis les plus proches… susceptibles de l’exterminer.

Sans remord. Ni regret.

Unique au monde

¤ La rage est toujours en lui, issu de son Totem corrompu par un mauvais Esprit. Peu connaissent la vérité ; que le Wendigo grignote peu à peu… son humanité.

¤ Sa squaw et ses papooses seraient morts de ses mains lors d’un élan enragé. Mais nul ne peut vraiment l’affirmer.

¤ Son essence liée au Grizzly lui confère la force spectaculaire de son totem.

¤ La seule manière de le faire revenir à lui serait par le biais de certaines fréquences de musique en couvrant et apaisant les fréquences de l'enragé. Le seul à y être jusqu’alors parvenu est Héron Placide (au prix de terribles cicatrices dans le dos), c’est aussi Héron qui réussit à endiguer le premier massacre sans toutefois parvenir à sauver ses proches.
Buffle Loyale semblerait toutefois à même de se mesurer à lui jusqu'à qu'il reprenne ses esprits, mais pas sans heurts ni conséquences.

¤ La rage peut se déclarer selon la durée de l'usage de son essence, mais aussi selon sa vulnérabilité, lorsque Grizzly est plus fragile et donc plus à même d'être submergé.

¤ Nourrir la bête, évacuer la rage : en s’attaquant et traquant les ennemis, répandant le sang, épanchant sa soif. Grizzly pense atténuer ou du moins juguler la menace grondant à l’intérieur avant qu’elle ne grandisse, ne se fasse incontrôlable.
Il répondra immédiatement à toute provocation. Car mieux vaut libérer la colère avant qu'elle ne le consume et qu'il ne puisse plus rien contrôler.

¤ Vivre oui. Vivre par primalité. S’en gausser. Rire comme un dément. Rire pour ne pas pleurer. Rire et s’enrager.

¤ Il ne sent jamais tant vivant que lorsqu’il se bat, et que le sang coule. En ayant le sentiment de se purger de ce qu’il a commis, en exterminant les menaces potentielles de sa tribu.

¤ Grizzly se nourrira des cœurs des Guerriers les plus braves qu'il aura affrontés. Ce qui le rendrait plus fort, plus à même de résister au Wendigo... A moins que ce rituel n’ait justement été susurré par lui.

¤ N’hésite pas à scalper les enfants perdus si ces derniers se montrent irrespectueux à l’égard des membres de sa tribu, de ses valeurs, ou tout simplement le provoquerait.

¤ Ne fait preuve d’aucune pitié à l’égard des pirates.

¤ Un des meilleurs et plus « funeste » combattant dont l’instruction sera sévère mais toujours bénéfique.

¤ N’acceptera l’intégration des membres étrangers qu’après bon nombre d’épreuves : il faudra qu’on ait gagné avant tout son respect.

¤ Sera plus sévère avec les femmes par crainte de ce qu’elles risquent de subir. Grizzly pense qu’elles doivent savoir supplanter la force des hommes, il en va de leur vie. De leur honneur.
- Peut-être est-ce là l’empreinte du visage de sa squaw qui ne put résister sous ses coups.-

¤ Puma Sanguinaire le harcèlerait pour qu’il reprenne Squaw. Il aurait même évoqué de lui donner sa fille, ce que Grizzly refusa, considérant Lys Tigré comme sa propre papoose (il la considère d’ailleurs toujours comme une enfant). Mais Puma continue de vouloir que le sang de Grizzly coule parmi leurs descendants. Le sang. Son sang. Celui qu’il maudit tant.

¤ Extrêmement protecteur à l’égard des membres de sa tribu. Tout en faisant preuve de peu de démonstrations affective. Grizzly veut tout autant protéger les autres de lui.

¤ Ancien bras-droit de Puma Sanguinaire. Il quitta son rôle en quête d’un moyen pour maîtriser la bête enragée en lui. Désormais revenu, Grizzly ne se pense pas assez fiable pour reprendre cette fonction.

¤ Aurait été coincé dans la glaise et la glace, comme un grizzly hiberne. Pour des raisons inconnues: a-t-il cherché lui-même à mettre fin à sa malédiction? S'est-il battu avec un brave qui réussit à le piéger ? Il demeura figé des cycles durant. Nul ne sait ce qu’il advint de lui tout ce temps.
Voilà pourquoi certains des membres de sa tribu pourrait avoir disparu de sa mémoire… comme lui de la leur.

¤ Impulsif, hargneux. Parfois moqueur plus par volonté d’éloigner que par réelle rancœur.

¤ Son nom de papoose était « Isha », seul de très rares proches (âgés) pourraient s’en rappeler.

L'île

Comment vis-tu ton séjour à Never Never Land ? Que représente ce lieu pour toi ?

Terre de naissance, terre des anciens, terre de l'enfance, terre gangréné de Chiens. Terres à purger. Terres à pleurer.
MaTerrenité.

Regrettes-tu ta vie d'avant ? Voudrais-tu pouvoir retourner dans le monde ordinaire ? Si tu n'en as jamais connu d'autre, désirerais-tu une autre vie ? L'autre monde te fait-il envie ?

Il n’y a pas d’autres vies.
Il était des Lunes où je n’avais pas besoin d’hurler, ou de me battre. Des lunes où je réchauffais la couche de ma Squaw, où mon tipi ne raisonnait que de rires. Pas d’effrois.
Là, sont enfouis mes larmes et mes regrets. Quand le Démon ne m’avait pas encore accablé.
Si les Esprits pouvaient me pardonner, si… la Bête me quittait, alors peut-être pourrais-je enfin pleurer ceux qui ne me reviendront jamais. Je n’ai pas d’autres envies. Je n’ai pas d’autre besoin… que de me nourrir du souvenir des miens.

Comment vois-tu Peter Pan ? Quels sont tes sentiments envers lui ? A l'inverse, que ressens-tu pour le capitaine Hook ?

Il est comme ces nuisibles qui reviennent par saisons. On ne peut prévoir son invasion, mais son arrivée ressoude le cœur de ses ennemis, qui bat à l’unisson.
Il fascine, impressionne. Il corrompt. Criquet trop bruyant, dangereux par essaim. Seul : insignifiant. Il fait parti de l’île, de son cycle de sang.
Je n’ai pas de haine, pour ce papoose volant. Mais s’il m’affronte, j’en ferais autant. S’il me provoque, j’aurai son scalp, et m’approprierai sa force… en dévorant son cœur.
Seul l’aveuglement de Lys Tigré teinte de pluie mon esprit. Nul ne sait ce que lui vaudront, ses litanies.

Quant au Chef des Visages Pâles…
Leurs morts oublient leur patrie quand ils s’en vont cheminer sous nos étoiles. Nos morts eux, n’oublient jamais leur terre natale. Elle est la Mère. Nous faisons partie de cette terre. Elle fait partie de nous. Les petits esprits de l’île sont nos frères…
Et ces étrangers ne pensent qu’à les souiller. Qu’à posséder et à piller. Ils ne sont que des Perdus, et leur Chef sybarite ne fera que les condamner.
Ils sont maudits, et je ne les laisserai pas nous entraîner. Un jour, j’offrirai à Puma Sanguinaire le scalp et le crochet de leur Chef trop grimé. J'aurai dévoré son cœur vicié.

Bout d'Aventure: La Fable du maudit

Lent vrombissement, les paumes s’échauffent sur les peaux tendues, là, écho et enclaves aux esprits, rythment les tam-tams ; l’appel. Le chant, logorrhée qu’on ne peut ignorer.

Ainsi cerné, la légende est avancée.

Au centre de l’assemblée, une vieille squaw semble trôner. Elle dévisage chaque papoose de ses yeux laiteux qui ne peuvent plus voir. Pourtant… Aucun d’entre eux n’ose bouger.
Il y a le bruit, les percussions des mains, les gouttes de pluies. Et le feu qui crépite, le feu qui réchauffe et dessine des ombres. Et derrière ; celle de la conteuse grandit, s’agite : prend vie.

Et se dessine la rumeur d’un enfant plus bravache que les autres, toujours prêt à s’aventurer plus loin, à défier et à se risquer. «Un esprit téméraire, et sans doute inconscient » - ajoute la voix éraillée de l’aïeule.

On l’appelait alors Isha car très tôt, le garçon s’était élevé en protecteur. Aimé des siens, il montrait toutes les qualités qu’un brave devait posséder. C’est gonflé d’orgueil qu’il ramènera le butin de sa première chasse, pour être ensuite mis à l’épreuve à l’âge où l’on se rapproche de l’homme, où l’on quitte les traces d’enfance…

Pour trouver son essence.

« C’est l'histoire de tant des miens. C’est l’histoire de votre clan. Vous qui un jour, aurez aussi à prouver et trouver votre sang. Votre frère. »

Celui du Papoose était aussi téméraire, et bien plus dangereux… Jamais celui qui devenait homme n’aurait pu deviner à quel point.
Mais il se bâtit, il rendit tout ce qu’on lui avait appris. Il avait défié l’animal, ne s’était pas dérobé de son cri. Il avait hurlé – lui aussi – aux larmes. Il avait appris, il avait compris. Et la bave éructant du monstre qu’il bravait n’aurait pu l’en détourner, pas plus que les plaies béantes qu’il venait d’hériter.

« Des lunes durant, Isha traqua et fut traqué à son tour, et bien des nôtres le crurent perdu à jamais. »

Mais il l’avait fait. Il l’avait dompté.
Et quand il revint au village : il avait changé.

« C’était il y a bien des lunes, bien avant que notre Chef ne soit celui que vous connaissez. »

Pourtant… Même lui, avait dû sentir les subreptices changements de son ami. Mais la joie des retrouvailles eut tôt fait de balayer les méfiances. Et Isha devenu Brave fut nommé et accepté.

« Comme bien de vos pairs, le papoose qu’il était avait su trouver son chemin. Celui auquel vous serez tous – un jour – confronté. »

Mais le sien… était corrompu. Comment aurait-il pu deviner que son propre Totem se jouerait de lui ?

Bien des Lunes passèrent, bien des saisons aussi, fluctuant au gré du cœur de l’Enfant-Esprit.

« Notre brave se faisait plus taciturne, plus distrait. Ses yeux d’obsidiennes semblaient se perdre dans des songes qui n’avaient rien de gaie… Mais le guerrier continuait sa voie, et s’était fait conseiller – et même bras-droit- de notre Chef estimé.

Il avait pris femme. Une squaw aussi farouche que fière, la seule encore susceptible de lui arracher plus de quelques mots et sourires. Les Grands Esprits dans leur clémence, leur accordèrent deux beaux fruits. Et le rire du grand Brave resurgit. »

Comme son inquiétude.

« On m’a rapporté, qu’il lui arrivait de se retrouver dans des endroits qu’il ne se souvenait pas avoir foulé. Ou de trouver sur ses mains, le sang de bêtes qu’il n’avait pas mémoire d’avoir chassées.

Couvert de sang, il revenait. Les mains pleines de scalps « d’ennemis », ses égarements lui étaient vite excusés. Seul notre chamane paraissait s’inquiéter. »

Car le Brave, de son essence, n’avait pas seulement hérité de son frère-animal. Mais bien pis. Bien pire.

Et par une nuit sanglante, une nuit de pluie…

Son totem eut raison de lui.

« Ce n’est que bien après, que l’on retrouva le corps mutilé de sa squaw, et les restes de ses papooses.

Le Guerrier semblait incapable de reprendre ses esprits. Prêt à en découdre avec quiconque s’approchait de lui, animé par la rage et la force colossale de son animal… d’aucun n’était capable de lui résister. »

Seule Buffle Loyale fut à même de contrer sa frénésie meurtrière dont elle hérita de terribles séquelles qui la marquèrent.

« Mais rien n’apaisait la tourmente de son esprit. »

A l’époque, il était coutume de recevoir les héritiers des autres tribus, afin de lier ceux qui seraient appelé un jour à guider.
Le fils Delaware leur avait été ainsi introduit, et c’est à cet efflanqué pas encore Guerrier que beaucoup des âmes du clan des Picaninny doivent leur survie.
A lui, et à sa flûte.

« Celle qui parvint à calmer la rage qui consumait le Guerrier. Celle qui parvint à le ramener parmi les éveillés, alors qu’il lacérait de ses doigts comme des griffes, le dos du fils Chamarré. »

Nul ne sait ce qui fut dit. Nul ne sait ce qui s’était vraiment passé.

« Les Papooses commencèrent à fuir la présence du Brave devenu éploré. Il ne se passait pas un jour sans que le Chamane le visita. Et bien d’entre eux aussi, furent honorés de la présence d’Héron Placide à ses côtés. »

Le Prince Delaware s’étant pris d’amitié pour l’âme tourmentée de ce funeste Guerrier. Sa flûte, étant la seule capable de le maîtriser. Et le Brave lui devait beaucoup trop, comme à Buffle, pour s’en offusquer.

« Mais conscient d’être un danger bien trop grand, le Guerrier choisit de s’exiler. Et de partir combattre le mauvais esprit qui le rongeait. Et de partir trouver celui qui l’avait trahi.
De détruire le Wendigo, et tous les mauvais esprits qu’il pourrait trouver. »

Le chant de la vénérable venait à peine de s’éteindre qu'une voix fluette retentit ;

« Sphinx Loquace, Isha reviendra ? »

La vieille, d’un sourire émacié lui répondit :

« Il est dit qu’un cycle doit s’achever pour pouvoir continuer. Notre ami reviendra. Pour nous protéger. »

« Mais, c’est à cause de lui que sa famille est morte ? »

« Nul ne le sait. »

Et de taire ce que son cœur pulsait. La plainte de son enfant exilé, celui qui avait cherché réponse aux tourments perpétrés, celui qu’elle attendait depuis tant de lunes avant d’expirer.

Son fils, qui, un jour de pluie ; lui reviendrait.

Invisible pour les yeux

T'as un Pseudo ?Par un "C" il débute, comme le cercle il ne s'achève. Celebi pour certains, plus boisé pour d'autre. Non il ne s'agit de caca, ni masqué, ni d'apparat.

Et un âge ?Les lunes défilent. Je ne les compte pas.

C'est quoi ton Avatar ?Connor par Monichee avant de me grimer personnellement.

Comment t'as découvert l'île ?Au hasard de déambulation, à la recherche d'une horizon. Je m'y suis échoué enfin, suivant d'autres sillons, amenant à mon tour, mes flots d'écumes. Désormais mon dernier bastion. Le dernier maillon.

Tu la trouves comment ? Chaotique, belle. Effroyable.

Dis, tu crois bien aux fées ? Nier l'évidence serait traître. Elles font parti d'un tout, du cercle.

Le Grizzly, ce fut beaucoup de tentatives avortées, de lambeaux de cœurs, de résidus de nausées à s'en détourner. Ce fut une malédiction aussi, que je veux aujourd'hui déjouer. Le faire exister envers et contre tout ce qu'il aura traversé.

¤ La rage est toujours en lui, issu de son Totem corrompu par un mauvais Esprit.

¤ Sa squaw et ses papooses sont mort de ses main (on aurait cependant pas retrouvé le corps de l'enfant), lors d’un élan enragé.

¤ Un Esprit Malin a pris possession de son premier grizzly. Depuis, il pourri en lui, il ne peut s'en défaire, et ne peut que tenter de limiter les crises pour ne pas laisser le Wendigo prendre totalement possession de lui.

¤ La seule manière de le faire revenir à lui serait par le biais de certaines fréquences de musique en couvrant et apaisant les fréquences de l'enragé. Le seul à y être jusqu’alors parvenu est Héron Placide (qu’il a sévèrement blessé dans le dos à lui causer des cicatrices), c’est aussi Héron qui réussit à endiguer le premier massacre sans toutefois parvenir à sauver les proches de Grizzly.
Buffle semblerait toutefois à même de se mesurer à lui pour limiter la casse jusqu'à qu'il reprenne ses esprits, mais pas sans dégâts.

¤ La rage peut se déclarer selon la durée de l'usage de son essence, mais aussi quand Grizzly est vulnérable, plus fragile et donc plus à même d'être submergé.

¤ Nourrir la bête, évacuer la rage : en s’attaquant et traquant les ennemis, répandant le sang, épanchant sa soif. Eviter ainsi que e menace gronde à l’intérieur de lui, grandisse, se fasse incontrôlable.
Il répondra immédiatement à toute provocation. Car mieux vaut libérer la colère avant qu'elle ne le consume et qu'il ne puisse plus rien contrôler.
- Nourrir la bête, évacuer la rage. La malédiction.
Vivre oui. Vivre par la primalité. S’en gausser. Rire comme un dément. Rire pour ne pas pleurer. Rire et s’enrager.

¤ Il ne sent jamais tant vivant que lorsqu’il se bat, et que le sang coule. En ayant le sentiment de se purger de ce qu’il a commis, en exterminant les menaces potentielles de sa tribu.

¤ Grizzly se nourrira des cœurs des Guerriers les plus braves qu'il aura affronté. Ce qui le rendrait plus fort, plus à même de résister au Wendigo... A moins que ce rituel n'aie justement été susurré par lui.

¤ N’hésite pas à scalper les enfants perdus si ces derniers ne sont pas respectueux avec un des membres de sa tribu ou ses valeurs, ou tout simplement le provoque.

¤ Ne fait preuve d’aucune pitié à l’égard des pirates.

- Un des meilleurs et plus « funeste » combattant dont l’instruction sera sévère mais toujours bénéfique.

- N’acceptera l’intégration des membres étrangers qu’après bon nombre d’épreuves : il faudra qu’on aie gagné avant tout son respect.
- Sera plus sévère avec les femmes par crainte de ce qu’elles risquent de subir. Grizzly pense que les femmes doivent savoir supplanter la force des hommes, il en va de leur vie. De leur honneur.
- Peut-être est-ce là l’impact du visage de squaw qui ne put résister sous ses coups.

¤ Puma Sanguinaire le harcèle pour qu’il se remarie. Il évoqua même de lui donner sa fille, ce que Grizzly refusa, considérant Lys comme sa propre papoose (il la considère toujours comme une enfant). Mais Puma continue de vouloir que le sang de Grizzly coule parmi leurs descendants. Le sang. Son sang. Celui qu’il maudit tant.

¤Tout Pica est précieux.
- Le second guerrier le plus téméraire après le Chef
- fut coincé dans la glaise et la glace, comme un grizzly hiberne. Pour des raisons inconnus: a t-il cherché lui même à mettre fin à sa malédiction? S'est il battu avec un brave qui réussi à le pieger ? Nul ne sait. // avec le blocage d'un an pour le pondre.
- De retour, il ne pense plus être digne d'être conseiller (il se méfie du Wendigo en lui) et se décide à être traité comme « le plus humble des guerriers ».
- On ne sait ce qu’il a vu, fait, accompli lors de sa disparition.

¤ Promis très jeune à sa dulcinée qu’il aimait réellement (de manière bourrue)
- Etait jeune très inconscient et impulsif
- Est tjrs impulsif mais moins inconscient

 Nom choisi entre 7 et 12 ans
 Leurs armes fétiches sont les arcs, les tomawaks et les couteaux
 Pas de précepteur ils apprennent avec les plus agés.
 Sans peur et sans pitié,. Ils ne connaissent pas la douleur, en tous cas ils ne la craignent pas. Ils n'hésitent pas à scalper ou torturer leurs ennemis, exhibant ensuite le corps mutilé à la vue de tous. Les fêtes qu'ils célèbrent sont liées à la force, la victoire ou la mort. Ils ne redoutent aucunement le trépas, qu'ils choisiront sans aucun doute face au déshonneur. Tous vivent dans un campement de tipis conçus à partir de peaux de bêtes, établis autour du plus grand tipi : celui du chef. Très tôt, les enfants sont exercés à l'art du combat et de la résistance. Certaines cérémonies de passage sont particulièrement terribles. Les braves Piccaninny sont très dignes vis-à-vis de leur épouse, ils la traitent avec respect et galanterie, et possèdent un sens aiguisé du sacrifice (même s'il arrive que deux hommes se battent pour la main d'une femme, auquel cas il peut s'agir d'un combat à mort à l'autel). Toutefois, hommes et femmes sont entrainés pareillement à la chasse et au combat. Lorsqu'un enfant est jugé assez grand (environ dix ans), il commence l'entrainement à mains nus, généralement avec un adolescent plus âgé. Vers treize ans, l'enfant s'essaye aux armes avec un adulte au sein du terrain d'entrainement. On interdit bien souvent aux parents d'entrainer leurs papooses, craignant qu'ils n'osent pas se montrer assez durs. L'enfant devra ensuite fabriquer son propre couteau, son propre arc et son propre tomawak, avant de participer à sa première chasse. Si la chasse est un succès, l'enfant rapporte lui-même sa proie au village où il est félicité. Il est prêt pour passer à l'étape suivante de son éducation : la Capture d'Essence Animale. Un nom lui sera donné pour la première fois.
Les Piccaninny ont le cœur dur et l'esprit froid. Leurs stratégies guerrières sont imparables. Puissants et toujours armés, les Piccaninny n'ont pas peur de faire couler le sang. Leur chef est une figure de bravoure autant que de violence. En revanche, un respect, presque une tendresse, général prend effet au sein de leur tribu. Les pères de famille témoignent d'une estime absolue envers leur épouse et leurs enfants, de même que le chef respecte ses guerriers. Ils sont adeptes des grigris pour leur porter chance, et adressent une prière à chaque fois qu'ils visent de leur flèche un noble animal. Les Piccaninny sont également le seul peuple de l'île à avoir dressé des animaux : les mustangs. Ils sont ainsi les seuls à avoir de véritables montures et à les utiliser dans les chasses ou les guerres.

Les morts des visages pâles oublient le pays de leur naissance quand ils s'en vont cheminer sous les étoiles. Nos morts n'oublient jamais leur terre natale, car elle est la Mère. Nous faisons partie de cette terre et elle fait partie de nous. Les fleurs odorantes sont nos soeurs, les chevreuils, le cheval, le grand aigle sont nos frères.

Mélopée du Grizzly

Moi

Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,

Une haute stature, un profil altier, digne, sauvage. Une force brute - celle du Grizzly -.
Le Brave a traversé les âges tout en multipliant ses lunes, et les cœurs des guerriers qu'il aura dévoré.
Sauvage, sanguinaire... peut-être dément. Sans pitié pour les ennemis de son clan, même s'il ne s'agira que pour la gouaille d'un vulgaire papoose.
Les visages pâles se verront priver de leur scalpe et du souffle de vie que leur accordait encore, dans sa divine clémence... l'Esprit Nuit.

Ma seule étoile est morte.

Bien des murmures de squaw courent sur lui...
Crimes perpétrés ? Famille annihilée. Grizzly pleure encore la perte des siens, de sa chair, sans être certain de ce qui est conté. Au seul souvenir de larmes carmines, et du meurtrier qu'il ne parvint pas à repousser.
Seule sa loyauté à ses frères ne saura être doutée.

Et sa volonté à détruire toutes menaces... à annihiler.

Évolution

Captif de l'Hiver du Grizzly, l’Écorché rentre à peine chez lui alors que danse la pluie.
On ne sait combien de Lunes il y aura passé. Certains se souviendront, d'autres l'auront oublié.
En lui, seul persiste la rage et la crainte... de condamner encore ceux qui n'auront pas mérité ce sort.

Dernière édition par Syriän le Ven 2 Sep - 5:26, édité 6 fois

Les Aventures

★ Chants du Tam-tam et gouttes de Scalps ★

TITRE ☆ Compagnon de Jeu
→ résumé.

★ Aventures finies ★

TITRE ☆ Compagnon de Jeu
→ résumé.

Mon Clan. Mon Sang. Ma Raison d'exister. De perdurer.

« citation - Les vestiges d'un souvenirs » v. woolf

Blabla

★ Ma Squaw ★

Texte

★ Papoose 1 ★ PNJ

★ Papoose 2 ★ [PNJ]

QUI EST EN FAIT TJRS EN VIE CHEZ LES GPS TSOUIN-TSOUIN.

★ Sphinx Loquace ★ PNJ

Mum.

Le Clan.

Textes explicitant

★ Puma Sanguinaire ★ Chef[Prédef]

Chef et solaire.

★ Buffle Loyal ★

BRO – Camarade – Forte – ne risque pas que je la tue. Saura me résister. Me maitriser ?

★ Boa Nocturne ★ Chaman

★ Capricorne Silencieux ★ Apprenti Chaman

Sentiments mitigés

★ Lys Tigré ★ Fille du Chef [Predef]

Papoose, reflet de ce qu’aurait pu être son enfant.

★ Féline Azurée ★ [Predef]

★ Once Impulsive ★

★ Capucin Farouche ★

Papoose Sauvage. Je sens. Je m'y reconnais. Il a l'instinct. Il sent. Il sait.

★ Mygale Sifflante ★ [Prédef]

Piccaninny - Blablabla.

★ Ourse Blanche Ridée ★

Blablabla.

★ Léopard Acharné ★

Rôle
Légende.

★ Nom ★

Rôle
Légende.

★ Nom ★

Rôle
Légende.

★ Nom ★

Rôle
Légende.

Spoiler:

Ils ont rejoint l'Esprit Nuit:

Frères de peau

« Avant de juger son frère il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses souliers. »

Comment il considère les autres zouaves ?

Les Delawares

Ceyquoi un Delaware pour Grizzly ?

★ Héron Placide ★ Fils du Chef

Sentiments mitigés : Il a une dette envers lui, celle de ne pas avoir tué plus de monde. Mais sa seule présence lui rappelle toujours son acte immonde, ses mains gorgée du sang de ceux qu’il aimait tant. Sa seule présence atteste et l’accuse de sa plus grande démence et regret. Culpabilité de l’avoir blessé aussi (la griffure que Héron porte au dos), énervé d’avoir systématiquement besoin de lui au cas où il déraperait. Et par son comportement trop affectueux et tactile, trop doux, trop confiant, trop niais. Grizzly a systématiquement envie de le frapper.

★ Corneille Ardente ★ Chaman [Prd]

Rôle

★ Nom ★

Rôle
Légende.

★ Nom ★

Rôle
Légende.

Spoiler:

Les Hurons

Que Pense Grizzly des Hurons ?

★ Phasme Suprême ★ Chef [Prédef]

[...]

★ Loutre Sage ★

★ Nom ★

Rôle
Légende.

★ Nom ★

Rôle
Légende.

Spoiler:

Ils ont rejoint l'Esprit Nuit:

Les Petits frères de l'île

«Dans la nuit il y a naturellement les sept merveilles du monde et la grandeur et le tragique et le charme. Les forêts s'y heurtent confusément avec des créatures de légende cachées dans les fourrés. Il y a toi. » r. desnos

Ces autres insulaires. Les créatures dotées de raison issue de l'Île.

Les Fées: Ce qu'il en pense.
« Les lueurs » - petits frères de la Terre, de l'île.

Les Sirènes: Ce qu'il en pense.
« Les Squaw d’écume, insatiables »

Les autres Créatures: Ce qu'il en pense.

★ Tinkerbell ★ [Prédef]

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Spoiler:

Ceux qui ne sont plus que Légendes...:

Dernière édition par Syriän le Ven 2 Sep - 4:58, édité 11 fois

Papooses & Visages Pâles du Grand Arbre

«quote » c. cahier

Ce qu'il en pense.

★ Le Papoose Volant ★ L'Esprit Enfant

★ Sharpy ★ Chef des Armuriers [Prdf]

Relation Conflictuelle.
De maître désiré à apprenti indésirable.

★ Nom ★

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★ NOM ★

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★ NOM ★

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Dernière édition par Syriän le Ven 2 Sep - 4:57, édité 7 fois

Visages Pâles

« Les pirates ne paient pas d'impôts,
Et s'font des tatouages sur les biscotos.» - B. Vian

Ce qu'il pense des pirates.

★ Crochet ★

★ Mouche ★ [Prédef]

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Amis des Etrangers, ils ont surgis des Marais

Les gens des Marais

★ Mama Brigitte ★

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★ Baron Samedi★

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★ NOM ★

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★ NOM ★

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Ceux que l'on espère, scalpé:

Dernière édition par Syriän le Ven 2 Sep - 4:56, édité 6 fois

Post d'enclave.

Isha : prénom masculin qui signifie « protecteur ».

Kwanita : prénom épicène qui signifie « les esprits sont bons » - tribu Zuñi.

Sahale : prénom masculin qui signifie « au-dessus ».

Wakiza : prénom masculin qui signifie « guerrier déterminé ».

Yuma : prénom masculin qui signifie « fils du chef » - Peuple Yuman, nord-amérindiens originaires de Basse-Californie (Mexique).

tamahawk, tipee, mocassins, scalps,

¤ Souvenirs d'un chef sioux
de Luther Ours Debout

¤ Comme des ombres sur la terre
de James Welch

¤La maison de l'aube
de N. Scott Momaday

¤ L'hiver du fer sacré Poche
de Joseph Marshall III

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"But ä–te–wä (alas!) the incoming race, like a huge serpent, is coiling closer and closer about you.

"And not content with hemming you in on every side, they have built at She–gog–ong (Chicago), in the very center of our country, a military fort, garrisoned with soldiers, ready and equipped for battle.

"As sure as waw–kwen–og (the heavens) are above you they are determined to destroy you and your children and occupy this goodly land themselves.

"Then they will destroy these forests, whose branches wave in the winds above the graves your fathers, chanting their praises.

"If you doubt it, come, go with me eastward or southward a few days' journey along your ancient mi–kan–og (trails), and I will show you a land you once occupied made desolate."You must bear in mind these strangers are not as you — they are devoid of natural affection, loving gold or gain better than one another, or ki–tchi–tchag (their own souls).

"Some of them follow on your track as quietly as maw–in–gawn (the wolf) pursues the deer, to shoot you down, as you hunt and kill mé–she–bé–zhe (the panther)."

"But a few years since I saw with my own eyes a young white man near the O-hi-o River who was held by our people as a prisoner of war. He won the hearts of his captors with his apparent friendship and good-will, while murder was in his heart.

"They trusted him as they trusted one another. But he most treacherously betrayed their confidence, and secretly killed not less than nech-to-naw (twenty) before his crimes were detected, and then he had fled...".

TECUMSEH, Shawnee
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"Je ne comprenais pas alors tout ce qui c’est achevé là. Quand je regarde maintenant vers le passé du sommet de mon vieil âge, je peux encore voir les femmes et les enfants étendus, massacrés, les corps jonchant le sol du ravin. Je les vois aussi clairement que lorsque je les ai vus avec mes yeux encore jeunes, et je peux voir qu’autre chose est mort dans cette boue sanglante, enseveli dans la tourmente de neige, le rêve d’un peuple à été brisé là. C’était un beau rêve, et moi à qui une si grande vision a été donnée dans ma jeunesse, vous me voyez maintenant comme un vieil homme pitoyable qui n’a rien fait, car le cercle de la nation est brisé, il n’y a plus de centre depuis longtemps et l’arbre marqué d’une cicatrice est mort."
Black Elk (Chef Sioux) survivant du massacre de Wounded Knee.

"Quand le bison était abondant, nous étions libres, ce furent les bonnes années. Bien que les troupeaux de bisons ne couvrent plus les grandes plaines, nous nous en souviendrons longtemps."
Ainsi parlait Red Oak, le vieux chef Sioux.

"Les paroles des blancs sont écrites sur l’eau."
Sitting Bull (Hunkpapa)

Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson.
Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas.
Tatanka Yotanka – Sitting Bull, guerrier sioux

« On ne vend pas la terre sur laquelle on marche ! »
Crazy Horse.

Qu’est ce que la vie ?
C’est l’éclat d’une luciole dans la nuit.
C’est le souffle d’un bison en hiver.
C’est la petite ombre qui court dans l’herbe et se perd au coucher du soleil.
Crowfoot (chef des Blackfeet)

"Comment peut-on acheter ou vendre le ciel ou la chaleur de la terre? Cette manière de penser nous est étrangère. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air ni le miroitement de l’eau, comment pouvez-vous nous les acheter?"
Seattle (chef de la tribu des Dwamish) en réponse au président Franklin Pierce qui voulait acheter des terres.

"La différence entre les Blancs et les Indiens, c’est que les blancs pensent que la nature leur appartient, tandis que les indiens pensent que c’est eux qui appartiennent à la nature."
Indien inconnu connaissant les mentalités de son peuple et des blancs.

"Les morts des blancs oublient le pays de leur naissance quand ils s’en vont pour cheminer sous les étoiles. Nos morts n’oublient jamais cette terre merveilleuse, car elle est la mère des Indiens. Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs odorantes sont nos soeurs, les chevreuils, le cheval, le grand aigle sont nos frères."
- Seattle (chef des Dwamish).

« Quand tu te lèves le matin,
remercie pour la lumière du jour,
pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture
et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier,
la faute repose en toi-même. »
- Tecumseh, chef shawnee (1768 – 1813)

L’homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil de cette toile. Quoi qu’il fasse à la toile, il le fait à lui-même."
- Chef Seattle.

"Ma main n’a pas la même couleur que la tienne, mais si je la perce, j’aurais mal. Le sang qui en coulera sera de la même couleur que le tien. Nous sommes tous deux enfants du Grand Esprit."
- Standing Bear (Oglala)

"Le Lakota était empli de compassion et d’amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l’âge. (…) C’est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S’asseoir ou s’allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.
Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature."
Standing Bear, chef Lakota (Sioux)

"Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis étaient ronds comme des nids d’oiseaux et toujours disposés en cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de l’Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans l’ancien temps, lorsque nous étions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacré de la nation, et tant qu’il ne fut pas brisé.
Tout ce que fait le pouvoir de l’Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j’ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu’ils ont la même religion que nous. Le soleil s’élève et redescend dans un cercle, la lune fait de même, et tous deux sont rond.
Même les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours là où elles étaient. La vie de l’homme est dans un cercle de l’enfance jusqu’à l’enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où l’énergie se meut."
- Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas (Sioux)

Le soleil est mon Père et la terre est ma Mère, dans son giron, je reposerai.
- Tecumeseh Chef Shawnee

L’homme blanc n’obéit pas au Grand Esprit. C’est pourquoi nous ne pouvons être d’accord avec lui."
- (Flying Hawk, chef Sioux du clan des Oglalas)

La vie est un cycle sans fin. Chacun de nous est responsable de ses propres actions. Elles nous reviendront.
- Betty Laverdure – Ojibway

La couleur de la peau n’y change rien. Ce qui est bon et juste pour l’un est bon et juste pour l’autre, et le Grand Esprit a fait de tous les Hommes des frères.
- Bouclier Blanc

Choisis bien tes mots, car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure.
- Pensée des Navajos

La Terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la Terre.
- Sitting Bull,Chef sioux

La vie d’un indien ressemble aux ailes de l’air. C’est pour cette raison que tu remarques l’habilité du faucon à saisir sa proie. Tel est l’indien. Le faucon fond sur sa proie; l’indien aussi. Dans sa complainte, il est comme un animal. Par exemple, le coyote est rusé; l’indien aussi. L’aigle également. C’est pour cela que l’indien se couvre de plume; il est apparenté aux ailes de l’air.
- Black Elk (Elan Noir) Homme médecine Sioux Oglalas

…Je suis pauvre et nu, mais je suis le chef de la nation. Nous ne voulons pas de richesse mais nous tenons à instruire correctement nos enfants. Les richesses ne nous serviraient à rien. Nous ne pourrions pas les emporter avec nous dans l’autre monde. Nous ne voulons pas de richesses. Nous voulons la paix et l’amour.
- Red Cloud Chef Sioux Oglala

L’esprit n’est jamais né,
L’esprit ne cessera jamais.
Et il n’y eut pas de temps ou il n’était pas.
Fin et commencement sont des rêves.

Quand un homme réalise quelque chose qui fait l’admiration de tous, on dit que c’est merveilleux; mais en voyant les changements du jour et de la nuit, le soleil; la lune, et lrs étoiles dans le ciel, et le passage des saisons sur la terre, avec leurs fruits mûrissants, chacun doit prendre conscience que c’est là l’oeuvre de quelqu’un de beaucoup plus puissant que l’homme.
- Chased-by-Bears (1843-1915)
Sioux Santee-Yanktonai

Les Sioux croient et comprennent qu’un enfant est le plus grand cadeau de Wkan Tanka, en réponse aux prières ferventes, aux sacrifices et aux promesses. Par conséquent, l’enfant est considéré comme "envoyé de Wakan Tanka" à travers un élément: la nature humaine.
- Robert Higheagle (début du XXème)
Sioux Téton

Traitez bien la terre, elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous a été prêté pour vos enfants.
– Crazy Horse, Lakota/Oglala

Les oiseaux quittent la terre avec leurs ailes, et nous, les hommes, pouvons également quitter ce monde, non pas avec des ailes mais dans l’esprit.
- Black Elk

Nous autres, Indiens, vivons dans un monde de symboles et d’images où le spirituel et l’ordinaire des jours ne font qu’un.
- Black Elk

Etre né homme sur cette terre, est une charge sacrée. Nous avons une responsabilité sacrée, du fait de ce présent exceptionnel qui nous a été fait, bien au-dessus du beau cadeau qu’est la vie des plantes, des forêts, des poissons, des oiseaux et de tous les êtres qui vivent sur terre. Nous nous devons de prendre soin d’eux.
- Audrey Shenandoah (Onondaga)

Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres infinis n’étaient pas sauvages à nos yeux. Seul l’homme blanc trouvait la nature "sauvage", et pour lui seul la terre était "infestée d’animaux sauvages" et de "peuplades sauvages". A nous la terre paraissait douce ; nous étions comblés des bienfaits du Grand Mystère.
- Luther Ours Debout – Lakota

Chaque pas qui est fait sur elle [la Terre] devrait être comme une prière.
- Black Elk (Haka Sapa) 1863-1950

La terre est notre corps. Notre esprit vient du soleil et notre pensée est une étincelle du soleil.

La terre est vivante.
Les montagnes parlent.
Les arbres chantent.
Les lacs peuvent penser.
Les cailloux possèdent une âme.
Les pierres ont du pouvoir.
- Lame Deer, homme médecine Lakota

L'homme qui regarde l'horizon ne voit pas la prairie devant lui.

Ecoute sinon ta langue te rendra sourd !
Proverbe Cherokee