°Nom° : Blodkar.
°Prénom°: Hel.
°Surnom°: A vous de lui en donner un…
°Sexe °: Féminin.
°Âge° : 17.
°Âge apparent° : Environ 15 ou 16 ans.
°Race° : Humaine.
°Culte°: Fanatique d’Hvedring.
°Activité° : Esclave ?
°Description psychologique et Physique° : Hel est une jeune fille ayant gardé un visage assez enfantin enjolivé par deux grands yeux bleus et entouré d’une longue chevelure argentée. Avec ses environs cent soixante trois centimètres, elle assez petite et peut sembler fragile. De plus, accentuant encore cette apparence, sa voix est plutôt fluette. Elle cache ses formes sous divers tissus, tantôt sombres, tantôt aux couleurs plus vives, qu’elle a acquis en échange de ses habits nordiques qui, s'ils la protégeaient bien des hivers, n'étaient plus qu'un fardeau brûlant à Babylone. Son nouvel accoutrement étant loin des fastes des riches soieries des lieux, on la prendrait volontier pour une misérable mendiante, mais elle est au dessus de tout cela, du moment que ses vêtements jouent leurs rôles, elle se fiche de ce que peuvent penser les gens.
Autrement, son arrivée dans ces régions la perturbe assez, les cultures sont bien différentes que tout ce qu’elle avait dans son pays, et la langue y est plus complexe que prévu. Même si elle a encore un peu de mal à tout comprendre et à s’exprimer sur certaines choses, elle ne se débrouille pas si mal. Il lui reste cependant une sorte d’accent qui peux la trahir quand à ses origines étrangères.
C’était une jeune fille assez sympathique, quoiqu’un peu solitaire et timide sur les bords. Malgré cela, elle était toujours prête à aider les siens, que ce soit sa mère avec la nourriture, son pauvre pêcheur de père avec ses poissons ou ses sœurs à ramasser du bois pour le feu. Ses amis n’étaient pas en reste, dès qu’ils avaient besoin d’aide, elle mettait la main à la tâche. Essayant toujours de s’effacer un maximum, elle était de celles qui préféraient regarder ses amis s’amuser plutôt que de participer. Mais elle n’était pas du genre à se laisser faire par le premier venu, elle avait tout de même un peu d’amour propre ! C’était, oui… jusqu’au jour où elle rencontra cette divinité si chère à ses yeux.
Depuis, elle changea du tout au tout, abandonnant ses amis les uns après les autres, et délaissant sa famille petit à petit. Elle devint totalement égoïste et indomptable, causant bien des soucis à ses parents. Seule sa déité pouvait la faire plier, la soumettre et ce par un seul ordre. Elle pouvait lui demander de danser, chanter, s’agenouiller ou même tuer pour elle, la pauvre adolescente obéirait sans même penser qu’il fût possible de faire autrement.
C’était bien simple, Hel n’était heureuse qu’en présence de son maître.
A l’heure actuelle, elle a abandonné tout ce qu’elle possédait dans les terres du nord pour suivre cet être vénéré jusqu’à Babylone. Elle est redevenue une jeune fille calme et plus ou moins agréable avec qui faire la conversation n’est plus un fardeau. Il faut également noter qu'en dépit de l'avilissement subit, Hel demeure très possessive avec son dieu.
°Histoire° : Tout commence dans les régions du grand nord, sur les terres des soit-disant terribles scandinaves. C’est dans une petite maisonnée en bord de mer que naquit une petite enfant, déjà troisième venue dans la famille. Ses parents ne virent pas sa naissance d’un très bon œil : c’était encore une fille, ce qui signifiait une bouche de plus à nourrir sans aide sur le bateau. Car oui, l’homme était pêcheur, il partait tôt le matin en haute mer sur un vieux rafiot qu’il partageait avec quelques un de ses compagnons et leurs fils qui aidaient à la tâche. Ils ne revenaient que tard le soir, quelques jours après, épuisés, les mains usées et pleines de crevasses tant ils peinaient et passaient du temps dans les glaces. Le métier de pêcheur était quelque chose de rude, de difficile, mais qui rapportait de quoi survivre dans cette société et ce malgré les caprices d’un climat déjà fort peu agréable. Des poissons ramenés à la maison, certains servaient à faire de bons bouillons assez nourrissants, mais la très grande majorité était revendue sur les étals de marchés des villages voisins.
Le pauvre père avait donc cru que sa femme réussirait enfin à mettre au monde un beau fils qui, en grandissant, deviendrait un homme solide qui l’aiderait en mer lorsqu’il serait plus vieux et moins résistant. Mais la déception fut de courte durée quand il prit l'enfant dans ses bras. Tant pis, il peinerait certainement mais ses compagnons seraient là pour l’assister, comme toujours ! A moins que… que sa femme n’accepte de lui faire un dernier enfant, peut être le bon celui là ! Il verrait.
La petite fille fut nommée Hel, eut une enfance normale pour l’époque, pauvre mais pleine d’amour et d’attention. En grandissant, elle fut victime des quelques jalousies naturelles de ses deux sœurs, mais jamais rien de bien méchant. Son caractère doux, gentil et serviable en fit rapidement quelqu’un d’aimé dans la famille, et à l’âge de dix ans elle aidait déjà sa mère en cuisine et aux tâches ménagères. Elle se désignait souvent à la place d’une de ses sœurs pour aller ramasser du bois sec non loin de chez elle afin d’allumer un bon feu lors des soirées trop fraîches. Il n’était pas rare non plus qu’elle accompagne son père jusqu’aux villages alentours et l'aide à vendre sa poiscaille.
Lorsqu’elle eut 17 ans, l’une de ses sœurs s’était mariée et l’autre flirtait par-ci par là et ne tarderait pas à suivre le même chemin.
Et pourtant, Hel ne serait plus là pour y assister.
Un jour d’hiver, alors qu’elle se promenait dans une forêt de pins, Hel fit une rencontre qui allait changer sa vie. A première vue, elle avait cru voir une personne ordinaire qui se promenait –ou était peut être perdue-, mais c’est en s’approchant d’elle qu’elle comprit son erreur. De l’inconnu émanait quelque chose d’indescriptible, une sorte de… d’aura qui la tétanisa littéralement. Une seule phrase fut prononcée, quelque chose de très flou, peut être un « viens avec moi », ou encore « tu es à moi ». Quoi qu’il en soit, la pauvre Hel fut victime d’un mal de crâne horrible, sentant quelque chose s’infiltrer en elle. Elle lutta du mieux qu’elle le put, mais rien n’y fit, et c'est sans connaissance qu'elle s'écroula dans la neige, après un dernier cri. A son réveil, elle n’était plus la même, et sa vision sur le monde avait radicalement changé. L'être qui se trouvait là devant elle n’était plus cette personne effrayante mais celle qu'elle devait aimer et protéger au péril de sa propre vie ! Cette nuit là, Hel rentra très tard à la maison, refusant d’avaler quoi que ce soit, se contentant de s’endormir. Les semaines qui suivirent furent plus difficiles à gérer : les parents Blodkar virent bien que leur fille avait changé, elle se refusait d’aider sa mère et n’accompagnait plus son père, elle prétextait devoir rejoindre une amie. Sa mère cru même qu’elle voyait un jeune homme en cachette, mais chaque fois l’adolescente rejoignait sa déité, pour le plus grand plaisir de cette dernière, qui s'amusait bien de son nouveau jouet qu'elle ne relacherait pas de si tôt !
Lorsque la mère de la pauvre Hel en eut assez des caprices de sa fille, elle sévit et la cloîtra chez elle, espèrant la faire revenir à la raison, la ramener à l'enfant serviable qu'elle avait toujours été. Hel ne l'entendait pas ainsi, au contraire, l'insolence grandit, infernale et incontrolable, l'image de son Idôle l'obsédait... Elle l'appelait ! Elle le sentait, elle en était persuadée ! Elle devait la rejoindre !
Aussi, se calma t-elle, feignant une docilité ancienne, se laissant à dépérir jusqu'à qu'elle n'en puit plus.
Une nuit, elle s'enfuit, et plus jamais personne ne la revît.
Elle restait auprès de celui auquel elle vouait une obéissance aveugle, exauçant ses moindres désirs comme une bonne esclave, presque avec plaisir. Un beau jour, ils quittèrent les Terres familières pour rejoindre les côtes inconnues d'un sable chaud, où perlait, parait-il, la chance de retrouver l'immortalité déchue, la chance de reconquérir le monde Divins. C'est en tout cas ce que l'Idôle voulait bien faire croire. Hel n’eut à s’occuper de rien, la divinité s’occupant du voyage et des détails à l’arrivée.
Si les premiers jours à Babylone furent difficiles pour l’adolescente de part ses horizons si différentes, elle s’adapta rapidement et ne vit plus que pour une chose, et une seule : aider l'être qu’elle aime par-dessus tout à recouvrir ce qu’il avait perdu il y a fort longtemps maintenant.
°Pouvoirs° : Aucun.
°Particularité° : Ses cheveux d’une bien étrange couleur aux yeux des autochtones, paraît il, et sa dévotion sans failles.
°Autre° : Elle garde toujours une petite dague bien attachée à son mollet, histoire d’avoir de quoi se défendre dans ce monde qu’elle ne connaît pas.
°Le Rang désiré ° : Petite Marionnette.
Comment avez-vous connu Ašranum? Pub sur un autre forum. Et sur msn aussi. Celui qui m’a vilement attiré ici se reconnaîtra ! <3
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