Ishka °Princesse héritière de Babylone°

°Nom et prénom°: Ishka

°Surnom°: Iska, Sara, "celle qui voit", Princesse de babylone

°Sexe °: Féminin

°Âge° : 18ans

°Âge apparent° : 20ans


°Origines° : Babylonienne

°Culte°: Les Ilums en apparence mais elle cherche sa foi profonde


°Activité° : Princesse héritière de Babylone



°Description psychologique et Physique° :

Que peut-on dire d’Ishka ?

Ishka est une jeune femme d’une beauté classique babylonienne, elle n’est pas la plus belle mais elle a le charme envoûtant des princesses des milles et une nuit. On dit souvent qu’elle est le portrait vivant de feu sa chère mère. De taille moyenne pour l’époque, elle a une peau dorée et scintillante comme l’ambre mettant en valeur la douceur de ses formes de jeune femme, svelte et joliment musclé. Son visage légèrement ovale aux pommettes hautes, au front droit et au nez fin est embellit par ses grands yeux gris en amande, bordés de longs cils noirs. Son regard à la fois perçant et ensorcelant lui vaut toujours l’attention des personnes qu’elle rencontre. Elle a des lèvres charnues et un sourire enjôleur qu’elle n’hésite pas à utiliser pour parvenir à ses fins. Ishka a de longs cheveux couleur d’ébène finement bouclés et doux tel de la soie tombant en cascade sur ses épaules. Elle les attache d’un ruban de soie, les tresse avec des fleurs et des fils d’or ou les laisse libre sur ses épaules. Chaque jour ses cheveux sont ornés d’un diadème souple en argent montrant ainsi le rang qu’elle occupe dans la hiérarchie de Babylone.

Pour se vêtir, Ishka porte de longues robes de soies, de coton d’Egypte et de lin inspirées du style panhellénique qu’elle aime tout particulièrement. Pour rester fidèle à la tradition babylonienne elle superpose à ses robes de longs voiles colorés qu’elle attache par deux broches sur chacune de ses épaules. Pour sortir dans Babylone, elle revêt une longue capeline de pourpre et de soie munit d’une capuche. A ses pieds elle attache de simples sandales de cuir souple ornées de petites breloques et de petites fleurs de cuirs pourpre. Pour rehausser la simplicité de ses tenues, elle porte de fines chaînes d’or autour des chevilles et des poignets ; un bracelet ancien autour de son biceps droit, un collier ciselé d’or et de pierres précieuses au tour de son cou gracile et de jolis pendants d’oreilles qu’elle change selon son humeur.


Pour ce qui est du caractère, Ishka est quelqu’un de complexe et de mystérieux lorsque l’on croit la connaître elle semble alors encore plus énigmatique et secrète montrant un tout autre visage. Elle se montre enjouée, rayonnante, sage et très respectueuse de son père, des traditions et des dieux. Comme toute jeune femme de 18ans, elle aime les fêtes, les banquets, les plaisirs de la cours, les jeux de séduction. Elle prendre du bon temps, se promener dans les jardins suspendus et s’y réfugier. A la regarder on pense que c’est juste une jolie fille qui batifole dans le palais, participant aux danses et aux chants traditionnels, jouant avec ses amis et ne s’occupant que de ses parures et de sa garde-robe. Bien sûr elle a ce côté futile, inutile qui la rend inoffensive aux yeux du monde et c’est là que la vraie Ishka se cache à l’abri de ce masque de jolie écervelée.

En réalité Ishka est indépendante, animée d’une grande volonté, d’un courage certain et dotée de beaucoup de résistance que ce soit à la douleur, à la pression ou aux situations les plus critiques. Cette résistance elle l’a développé à la mort de sa mère lorsque son père ce détourna d’elle et la laissa aux soins des nourrices et autres femmes de son harem. Jamais personne n’avait vu plus triste enfant mais il arriva un jour où ses larmes cessèrent et alors Ishka devint forte et solide. Plus jamais on ne vit la jeune princesse pleurer en public ou montrer des signes de faiblesses. Son visage devait rester aux yeux du monde celui d’une jeune femme sensible, forte, souriante et fidèle à son père.

Pourtant Ishka a aussi un côté sombre qu’elle ne montre qu’en avançant cachée par ses airs de petite innocente. A vivre à la cours on apprend les usages et les codes : savoir mentir, déjouer les complots, écouter les conversations, les bruits de couloir et surtout tisser les intrigues. Ishka déteste ceux qui lui ont prit ses parents, elle ne supporte plus la suffisance des Dieux, elle n’en peut plus de les voir se pavaner et s’installer au Palais comme s’ils en étaient les maîtres. Elle porte une haine sans borne aux courtisans et à la foule de babyloniens qui demandent sans cesse des comptes à son père à propos de tout et de rien. A force d’exercer le rôle de princesse et d’ambassadrice elle a apprit à contourner les dangers et à tourner une situation difficile à son avantage. Ainsi bien qu’elle déteste la suffisance des Dieux et l’arrogance de la foule de Babylone, Ishka n’en demeure pas moins à leurs yeux une oreille attentive et un soutien sans faille. Ishka apprend chaque jour un peu plus à se servir de cette confiance, de ce rôle de princesse et qui sait ce qu’elle en fera…

°Histoire° :



Assise sous un arbre, ses cheveux tombants en cascades sur ses épaules elle admire la vue inépuisable des jardins suspendus. Elle a le temps de penser à tout ce qui se passe en bas, à toute cette foule qui s’avance avide de pouvoir et de mystère. Elle sait qu’elle doit faire un choix, elle sait qu’être la fille du Roi de Babylone implique qu’un jour elle devra prendre pour époux un homme qu’elle n’aimera peut-être pas mais qui fera le bien du royaume, le bien des dieux Ilums…
A sa naissance Kudur-Enlil avait fait de sa mère sa favorite, son épouse, celle d’entre les femmes de son harem qui lui avait donné un enfant. Il y avait un lien spécial entre elle et son père, elle le comprenait mieux que personne et il l’aimait et la choyait sans aucune réserve. La mort de sa mère changea tout, l’intérêt de son père se détourna d’elle pour se concentrer sur les dieux et sur les babyloniens.



Si l’on voulait retrouver Ishka il ne fallait pas chercher bien loin, il suffisait de prendre le chemin des jardins suspendus. Après la mort de sa mère à la suite d’une maladie inexplicable, elle avait fait de ce prodige cadeau des dieux Ilums, son royaume, son refuge. Élevée dans la tradition Ilums, elle avait toujours observé avec une grande attention les rites. Sa nourrice, Hatîn, une ancienne prêtresse d’Ishtar lui raconta une histoire très très ancienne qui remonte à l'essence du temps, cette histoire parlait des dieux et de la perte de leur immortalité. On appela ce jour le Chaos Divin, le jour où dans le cœur de tous les hommes quelque chose se brisa. Les dieux étaient devenus mortels, ils n’étaient plus aussi intouchables qu’auparavant. Hâtin lui expliqua également comment Marduk avait construit la tour de Babel et comment il disparut entraînant ainsi la venue de tous les dieux que la terre ait portée. La nourrice pensait ainsi apaiser la peine de la petite fille, lui faire comprendre qu’elle était comme les dieux touchés par le chaos. Au contraire ces histoires renforcèrent le sentiment de la fillette, elle sentait que quelque chose en elle s’était brisée à la mort de sa mère. Ishka cessa peu à peu les rituels, les prières, les offrandes envers les dieux.



Quelle fête Babylone lui réserva lorsqu’elle eut 16ans, toute la ville fut fleurie, tous les habitants sortirent dans les rues pour lui témoigner bonheur, prospérité et sagesse comme ils l’avaient fait à sa naissance. En tant que Roi de Babylone, Kudur-Enlil eut toujours beaucoup à faire surtout à cause de l’affluence des Dieux et de leurs fidèles alors cette fête fut pour Ishka le signe de l’intérêt de son père pour autre chose que les problèmes des divinités. Elle pouvait recommencer à espérer que la folie n’avait tout emporté, que son père l’aimait encore un peu.
Les temples de la ville avaient reçu de nombreuses offrandes en son nom et comme la tradition le demandait, la jeune femme dut rendre hommage à toutes les divinités Ilums et à celles venues de l’étranger. Ishka le fit de bonne grâce ne voulant pas porter sur son père et les habitants de Babylone le courroux de ces dieux toujours plus nombreux en ville depuis le fameux jour du chaos divin. Parfois elle sentait en son cœur comme un vide et il est vrai que croire en quelque chose aurait pu la soulager, la rassurer mais elle n’avait plus foi en ses propres dieux.



Tout semblait si paisible autour d’elle, le vent soufflait doucement dans les arbres, les animaux présents s’ébrouaient dans les fontaines, mangeaient quelques brins d’herbes ou somnolaient sous le doux soleil de Babylone. Ishka ressentit un pincement entre ses omoplates et depuis sa plus tendre enfance c’était le signe qu’une vision s’annonçait à elle. Doucement elle ferma les yeux, respira à fond et la vision s’imposa à elle. Tout était flou, lumineux, elle vit une forme humaine puis des flashs d’ombres, du sang, des larmes, des cris. C’est à cet instant qu’elle sentit la pluie tomber, le vent se lever et agiter les branches de plus en plus fort, les animaux se rassemblèrent sous son arbre attendant que les éléments se calment. Ishka se leva et posa son regard sur l’horizon, au loin un nuage de poussière se dirigeait vers la ville amenant pleurs et lamentations. Soudain un cri parvint à ses oreilles, un dieu venait d’être retrouvé mort, un de ses nouveaux dieux étrangers arrivant chaque jour plus nombreux que la veille. Ishka pensa immédiatement à son père et sans attendre elle se précipita sur le chemin du palais. Même si son cœur n’était plus en dévotion pour les dieux, il restait fidèle à son père. Personne ne devait savoir la folie qui emprisonnait son cœur et son esprit, personne ne devait savoir que le roi perdait l’esprit.


°Particularité° :
Ishka a un don de précognition. Ce don n'a rien d'égal à celui d'un véritable oracle ou d'un dieu cela va sans dire. Ses "voyages" comme les appelle Ishka se manifestent tout d'abord par une sensation de pincement entre les omoplates, ensuite sa tête devient lourde et douloureuse. Ce ne sont pas des visions claires, elles sont floues et arrivent par flash de lumière. Parfois quelques sons, des bruits les accompagnent et se focalisent autour d'une image en particulier.Ce don est connu d’un très petit nombre de personne car son père ne souhaite pas que l’on voie en elle un outil afin de prendre la tour de Babel.

Ishka sait manier les armes blanches. Sa nourrice Hâtin lui a apprit à se servir des lames pour les rituels et pour se défendre.


°Autre° : Fille de Kudur-Enlil

°Le Rang désiré ° :Princesse de Babylone

Comment avez-vous connu Ašranum?
Grâce au site des Gardiens


Edit: Les modifications ont été faites suivant vos demandes et conseils

Bienvenue parmi nous , Fille de Kudur-Enlil qui amènera peut-être un jour, le 348e du nom.

Merci!!!!

J'espère être digne de votre confiance Ô grand Karshiptan ( :P )