Néo-Babylone
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Jeu Textuel d'Interprétation Adulte Post-Apo arôme Cyber-punk Fantastique. Avec de vrais morceaux de cyborgs et quelques bouts d'humains mutés. Traces d'anciens dieux. A conserver à l'abri de toute radio-activité. Peut contenir une Tour de Babel.
 
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 Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone

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Ashtoreth Sharkali

Ashtoreth Sharkali



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MessageSujet: Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone   Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone EmptyJeu 7 Juin - 4:53

°Nom et prénom°: Sharkali Ashtoreth

°Surnom°: Ash, enfin pour ceux qui y tiennent.

°Sexe °: Féminin.

°Âge° : 19 ans

°Âge apparent° : Environ la vingtaine.

°Origines° : Babyloniennes

°Culte°: Aucun.

°Activité° : Jardinière


}l{



°Description psychologique et Physique° :

De la couleur d’une fleur…


Une fleur parmi tant d’autre, se mêlant à un décor qui est sien. Regardez-la et jugez seulement. Rares sont ceux qui tiennent de longues conversations, de réelles conversations avec elle. Pourtant elle parle, ou plutôt, elle murmure, prostrée dans ce qu’elle nomme tendrement son jardin secret. Agenouillée au milieu des parfums envoûtants, elle offre un bien joli tableau en vérité. Juste une taille que l’on qualifierait de normal, petite un peu tout compte fait, mais pour juger, il vous faudra attendre qu’elle se lève. Elle se lève donc ? Oui, finalement elle est plutôt petite, mais son port digne lui confère une prestance qui la laissera peut-être plus grande dans votre mémoire.
Pas de regard charmeur, peu d’attention au genre humain, souvent son visage reste incliné vers l’avant, ses paupières restent baissées, ses prunelles tournées vers le sol ne laissent qu’entrevoir une couleur plutôt incertaine. Quelle couleur exactement ? Interpellez-la et elle portera sur vous ses iris d’un beau vert profond, un de ces verts si communs à la nature. Son amour pour l’air libre s’affiche sur l’entier de son corps, sur cette peau si tendrement caressée par le soleil. Ses traits restent apaisés et détendus, parfois tant que l’on doute qu’elle soit en mesure d’afficher une de ces expressions si humaines comme de la colère, ou de la tendresse. Pourtant elle paraît tendre, particulièrement quand ses lèvres s’ourlent d’un délicat sourire, timide peut-être, troublant très certainement. Mais rien ne transparaît plus sur son être que son amour de la liberté. Première vision, ses cheveux, d’un brun aux fréquents reflets cuivrés qui cascadent en une entière liberté, offrant de multiples ondulations sous une apparence illusoire de sauvagerie.
Ses bras sont presque toujours dénudés, s’offrant à la nature qu’elle travaille de tout cœur, laissant ses mains sans protection plonger dans la terre, ses bras à la peau si tendre se faire marquer de griffures par les épines. Que dire pour le reste ? Finalement malgré le fait qu’elle ne paraît jamais entourée, ce n’est pourtant pas une jeune femme dénuée d’attributs. Des courbes gracieuses sont facilement perceptibles sous les toges simples qu’elle arbore, ses gestes délicats sont doux et attentifs. Oui, finalement elle n’est qu’une fleur au milieu de ses jardins qu’elle aime tant, paraissant bien fragile et éphémère.


… Au parfum de son cœur.


Vous la connaissez bien ? Alors vous devez savoir qu’il n’existe que peu de personnes aussi douces et aimables qu’elle. Pourtant votre première impression n’aurait peut-être pas été celle-là. Au premier regard, elle ne semble jamais vous prêter de réelle attention, souvent plus occupée à rêver ou à veiller sur ses « jolies » comme elle nomme les fleurs des jardins suspendus. Pourtant vous êtes quand même allé lui parler, sans doute curieux de savoir un peu mieux qui s’occupe donc de ces merveilleux espaces verts qui fascinent vos yeux. Etrange surprise, elle vous sourit, un peu timide sans doute, répond à vos questions avec douceur, s’offusque peu à vrai dire de votre curiosité. Pourtant elle ne maintient que peu la conversation, assez pour vous laisser le souvenir d’une personne agréable et à l’écoute, mais trop peu pour que vous ne puissiez la vouloir pour proche amie.
La vérité ? Sans doute ne le saurez-vous en l’observant, mais je vais vous en parler un peu. Le monde n’est pour Ashtoreth qu’un vaste jardin ou tout être humain est l’équivalent d’une fleur. On en trouve de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de tous les parfums. Mais toutes sont semblables en un seul point : une vie courte, éprouvante et bien souvent futile. Oui, finalement Ashtoreth paraît mépriser un peu ses semblables. Ou plutôt elle n’accorde à l’humanité aucune valeur autre que celle de naître, offrir un divertissement et mourir pour laisser place à la génération suivante dans un cycle on ne peut plus banal mais sans doute unique en son genre. Ce cycle lui convient parfaitement, elle s’y sent tout à fait à sa place, simple divertissement d’une existence éphémère.
Elle accorde en vérité plus d’attention aux plantes qu’aux autres êtres humains, veillant sur elles comme une mère devrait veiller sur ses enfants.
Ashtoreth vit au jour le jour, sans n’avoir réellement de grande morale ou de grande réflexion sur l’avenir. Elle prend ce que la vie a à lui offrir, un peu comme une plante prendrait lumière et humidité quand on la lui donne. Son but premier ? N’avoir rien à regretter et continuer de donner un sens à sa vie, même s’il est très personnel.


}l{



°Histoire° :

Et la petite graine fut plantée...


C’était il y a… Oh, est-ce vraiment important ? De toute manière tout le monde sait bien ce qu’il se passe quand un homme et une femme s’aiment tendrement et décident de fonder une famille, n’est-ce pas ? Seulement voilà, il n’avait jamais réellement s’agit d’une famille. Pas plus qu’il n’y avait eu d’amour tendre pour souhaiter la venue d’une petite pousse. Ce n’était qu’une opportunité, simple opportunité pour un mercenaire de promettre n’importe quoi pour qu’une femme cède de son plein gré. Et elle avait cédé, Nanaea, sans trop savoir pourquoi finalement. Nanaea, c’était une de ces personnes qui ne croyait pas vraiment en une nature humaine belle et parfaite. Toute lumière possède son ombre, non ? Pourtant elle avait voulu y croire à ces belles paroles. Seulement il avait fallu que le mot « enfant » franchisse ses lèvres. Un cycle de soleil plus tard, l’homme avait disparu de la cité, laissant une Nanaea quelque peu troublée par sa disparition, mais bien plus indisposée par les nausées matinales. Elle a donné à son enfant le nom du père, cachant ainsi aux yeux des personnes bien pensantes la nature honteuse de cette naissance, laissant supposer qu'un père reviendrait, tôt ou tard.


… Les premières feuilles émergèrent…


«Voilà… Tu sens mieux comme ça ? »

Nanaea venait de retourner un petit monceau de terre entre les mains de sa fille. Toutes les deux étaient agenouillées entre des bosquets qui les dissimulaient suffisamment pour laisser la mère et la fille en parfaite complicité. D’ailleurs cette dernière avait un large sourire empli de cet émerveillement enfantin. Nanaea ne s’en sortait pas trop mal pour vivre avec sa fille. Les deux demoiselles ne manquaient de rien ou presque. Nanaea avait du travail, du temps pour inculquer une éducation à sa fille, et assez d’héritage pour combler les vides quand les temps étaient durs.

« Tu comprends ? Elle n’a pas besoin de plus d’eau, la pluie a fait ce qu’il fallait. Tu sais, la nature fait toujours très bien les choses, Ashtoreth. Viens, allons nous occuper des fleurs, elles ont besoin de plus d’attention. »

La mère se releva, déambulant entre l’arbre, suivi par une fillette qui trottinait, animée par une joie de vivre évidente. Elle était encore si petite ! Même pas huit ans, sans doute. Mais elle avait déjà choisi quoi faire de ses mains.


… Les mauvaises herbes tentèrent de l’étouffer…


Accroupie sur une large rectangle de terre fraîchement retournée, Ashtoreth caressait d’une main attentive les pétales d’un rosier qu’elle venait de planter. Une épine lui agrippa le poignet, lacérant sa peau dorée, mais elle n’y prêta aucune attention. Quelques mètres sous ce rosier gisait le corps de sa mère, morte durant la nuit. Pourquoi était-elle morte d’ailleurs ? Le temps peut-être ? Non, le temps ne marquait pas les lèvres d’une teinte aussi surréaliste. Ashtoreth savait très bien ce qui avait volé l’âme de sa mère dans ce sommeil un peu trop profond. Comment le savait-elle ? Parce qu’elle connaissait très bien les effets de la plante consommée par Nanaea peu avant d’aller rejoindre sa couche.

Un geste délibéré ? Ashtoreth connaissait bien les effets de cette plante. Sa mère ne lui avait-elle pas enseigné tout son savoir et plus encore ? Quelques souvenirs remontaient en vrac dans l’esprit un peu embrumé de la petite fille devenue jeune fille. Ces moments passés entre elles les mains plongées dans la terre sous un soleil de plomb, ces autres instants collées l’une à l’autre au coin du feu, ces heures passées dans la petite pièce réservée à l’enseignement. Sans doute même les gravures étudiées la veille s’y trouvaient encore, laissé à l’abandon par Nanaea.

Pourquoi avait-elle choisi de mourir ? Pendant les mois qui avaient précédé son geste, elle se sentait mal, tellement mal. Indigne était le mot qui franchissait le plus souvent ses lèvres. Indigne de quoi ? Indigne de la considération divine. Nanaea vénérait tant la Divinité. Ishtar, lampe du Ciel et de la Terre, seule entité pour laquelle elle allait donner sa vie. Et cette tour, maudite tour. Tous ne devaient-ils pas être à leur place ? Cette rumeur de perte d’immortalité… Nanaea refusait d’y croire un seul instant. Mais la maladie l’emportait, cette chose qui enserrait la poitrine, qui donnait l’impression d’étouffer… Cruelle maladie, non ? Au début ça ne la gênait que les jours de pluie mais ensuite… Combien de temps elle avait prié pour demander les bonnes grâces de la Déesse ? Mais la maladie était plus forte que ses prières.
Indigne… Oui, Nanaea se jugeait indigne de sa Déesse, indigne des attentions divines. Elle avait choisi elle-même d’atténué sa souffrance. Son existence était passée, le temps imparti écoulé, elle n’avait pu faire ses preuves. Ashtoreth avait préparée elle-même le mélange demandé par sa mère et à la faveur de la nuit, Nanaea s’en est définitivement allée.
Etait-ce un choix ou une nécessité ? Les deux sans doute. Ashtoreth s’y était parfaitement résolue, alors pourquoi une larme venait se glisser sur sa joue pour aller ensuite se mêler à la terre ?


… Mais le bourgeon se forma et les pétales s’offrirent au Soleil.


La terre était humide entre ses doigts. La pluie et les systèmes d’irrigation avaient bien fait leur travail cette fois encore. Ashtoreth saisit une fleur d’aconit et la porta à ses narines. Le parfum était encore faible, mais paradoxalement bien suffisant. Un sourire rêveur se forma sur ses lèvres et elle se releva, offrant ses cheveux sauvages au vent. Prudemment, elle releva le bas de sa toge pour marcher hors du massif sans écraser la moindre brindille. D’un geste simple, elle glissa la fleur d’aconit derrière son oreille, mêlant le mauve des pétales au brun cuivré de ses cheveux, étranges nuances.

Aujourd’hui comme chaque jour, une fleur allait se faner et mourir. Demain comme chaque jour, une nouvelle viendra au monde. Le sourire d’Ashtoreth s’agrandit sensiblement tandis qu’elle portait son regard doux vers le soleil couchant, maintenant une main au-dessus de son visage pour ne pas être trop aveuglée, elle qui venait de passer plusieurs heures dans l’ombre des massifs.
Il lui fallait rentrer, elle avait encore beaucoup de choses à faire avant de pouvoir rejoindre la couche.


}l{



°Particularité° : Elle semble toujours suivie ou précédée d’un subtil parfum de fleur, celui-ci variant au gré des saisons.

°Autre° : Ashtoreth est passée maîtresse dans l’art des plantes. Elle les connait toutes, de leur parfum à leurs effets selon n’importe quel dosage.

°Le Rang désiré ° : Fleur Empoisonnée

Comment avez-vous connu Ašranum? C’est la faute à Hurañ. Si si, j’vous jure !


Dernière édition par le Mar 12 Juin - 2:12, édité 3 fois
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Syriän
Fondateur - Déviantarbre Carnivore - Actualiiiiiiiiise ! - Dans son cul, cul cul
Syriän


Signalement : Mâle d'environs 12 ans pour 1m50 et 41 kg, des cheveux bruns souvent en pétard, une peau cuivrée, des yeux vert de chrome particulièrement perçant. En bonne santé habitué aux grands "airs" et à la course. Toujours débraillé, nageant dans des vêtements trop grands.
Fonction : Nan, tu VEUX PAS savoir.

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MessageSujet: Re: Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone   Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone EmptyJeu 7 Juin - 5:18

Je pense que personne ne s'en plaindra, Douce pétale...

Et bienvenue hin Wink

J'aime beaucoup, c'est très poétique et un brin laconique, dans une langueur tout à fait typique des terres de ces pays.


FICHE VALIDEE


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Ashtoreth Sharkali

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MessageSujet: Re: Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone   Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone EmptyJeu 7 Juin - 5:44

Oui chef! Merci chef!! :cheers:


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MessageSujet: Re: Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone   Ashtoreth Sharkali, Jardinière de Babylone Empty

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