Hopoë, déesse Véda mineure

°Nom°: Hopoë

°Surnom°: Shaön Viit, La Bienheureuse (Je précise que Shaön Viit ne veut pas dire la Bienheureuse en hindou, c'est en réalité la traduction phonétique réécrite par moi du mot "sorcière" en hébreu… on est loin, hein ?)

°Sexe °: Femme

°Âge apparent° : Assez jeune, vers 18 ans

°Race° : Véda





°Description psychologique et Physique° : Vive, pétillante, se sont les mots qui viennent en premier pour définir Hopoë ; insouciante, joyeuse, apparaissent ensuite, pour bientôt laisser place à des termes moins flatteurs, comme insignifiante.
Parce qu'elle est trop fluette, trop jeune – en apparence, du moins – Hopoë est souvent méprisée par ses semblables et supérieurs. Sa peau est basanée, ses cheveux sombres, ses yeux étonnement clairs pour une Véda ; son visage est fin et fier, son port de tête altier, et lorsqu'elle passe dans la foule, on peut la croire prétentieuse, ou alors simplement impudique.
Mais elle se montre rarement en public : attachée à la nature, elle aime parcourir les plaines, les forêts et les montagnes, ses longs cheveux noirs dans le vent, ne s'arrêtant qu'au coucher du soleil pour voir ses derniers rayons illuminer le monde des humains.
Fille du vent et des rivières, sauvage et impétueuse, elle refuse d'obéir aux lois qu'on ne cherche d'ailleurs plus à lui imposer.
Mais derrière ce caractère fier et impulsif, qui ne déplaît pas particulièrement à ses semblables, elle reste enfantine, trop enjouée et trop peu mature pour devenir une "déesse respectable", selon les dires de ses pairs. Ce qui ne la gène pas du tout – du moins, qui ne la gênait pas tant que son immortalité se suffisait à elle-même. Mais depuis le grand changement, ses traits se sont un peu creusés, son port de tête s'est fait moins fier, et, seuls vestiges de son insouciance passée, ses yeux pétillants de malice se sont faits plus déterminés.

Mais s'arrêter ici dans son portrait ne serait pas lui rendre justice ; comment parler d'Hopoë sans mentionner Ketan Swalah ? Comment séparer l'eau de sa source, le soleil de ses rayons ?
Dieu mineur Véda, sombre et incroyablement séduisant, Ketan Swalah est le soleil d'Hopoë, il est sa source, son inspiration, son monde tout entier. Et la jeune déesse n'a eu d'autre choix, en le rencontrant, que de s'attacher au moindre de ses pas, chérissant son ombre, murmurant son nom au vent, et priant pour que jamais il ne parte loin d'elle.
Que vous imaginiez l'attachement d'Hopoë pour cet être, et alors vous saurez tout d'elle, de son esprit, et de son corps.

°Histoire° : Le soleil déclinait lentement derrière la montagne, déposant une poudre d'or, de pourpre et d'argent sur les feuilles des acacias et des figuiers des sous bois ; une rivière chantait gaiement sur les plats galets de son lit, bondissant tel un torrent par endroit, s'élargissant en petites lagunes ailleurs, ou dégoulinant sur les parois rocailleuses en cascades d'argent.
Hopoë avait entraîné Ketan Swalah jusqu'au bassin bordé de fleurs qui recueillait l'une de ces cascades, et s'était laissée tomber sur le sol moelleux et humide, ses cheveux éparpillés sur la mousse des sous bois.
Ils avaient parlé de tout et de rien, comme à leur habitude ; ou plutôt, Hopoë avait parlé, et Ketan avait fait semblant de ne pas écouter, cultivant sur son visage un air d'ennui profond, alors qu'il surveillait attentivement la svelte silhouette de son amie.
C'était là que la chose s'était produite.
Le bouleversement n'avait pas été bien grand : les oiseaux avaient continué de chanter, le vent de souffler dans les branches, le soleil de descendre à l'horizon ; mais les deux jeunes dieux savaient que quelque chose avait changé.
Hopoë s'était relevée, aux aguets ; Ketan avait posé une main apaisante sur son épaule, se moquant d'elle :
"Que crains-tu encore, Hopoë ? Cesses donc de t'agiter ainsi, et va te baigner un peu."
Elle avait sourit, tristement, et obéit.
Plus tard, ils avaient compris.
Ketan avait fait attention à ne rien changer à ses habitudes, mais Hopoë savait qu'il craignait pour sa vie ; lui-même pouvait produire des éclipses et des incendies pour impressionner les humains, et ne perdrait pas de fidèles. Mais elle…
A peine connue de la plupart des mortels, faible déesse des feux follets, Hopoë ne comptait parmi ses adorateurs que quelques gamins qui avaient entendu murmurer son nom. Qu'ils grandissent, et elle mourrait…
Alors Ketan était parti. Quand il avait entendu parler de cette Tour, là bas, vers l'occident, il avait décidé qu'il devait s'y rendre. Pas pour lui, mais pour elle, si fragile ; car même s'il refusait de l'admettre, il ne pouvait se passer de la fraîche présence de la jeune déesse.
Et il l'avait laissée seule. D'abord, Elle avait senti ses forces s'amoindrir, sa peau pâlir ; elle ne courrait plus aussi vite, riait moins fort, plaisantait moins, ne tressait plus de fleurs blanches dans ses cheveux noirs.
Mais elle avait décidé de se ressaisir. D'abord grâce aux humains : ils l'avaient vue dépérir, et refusé de la laisser mourir. Elle avait souvent joué avec leurs enfants, les amusants en allumant des feux follets qui glissaient sur les plaines. Elle n'était pas très puissante, certes, mais ils l'aimaient bien.
Alors ils avaient continué à croire en elle. Et elle avait survécu ; sa joie ne revenait pas, car elle savait Ketan loin d'elle, mais elle vivait.
Elle entendit un jour parler des guerres entre dieux, là bas, au pied de cette Tour qui lui avait volé son amour. Elle trembla pour Ketan, puis s'offusqua de ne rien pouvoir faire ; et par une nuit étoilée, elle décida de partir le rejoindre à Babylone.
Les habitants du petit village qu'elle avait prit l'habitude d'occuper avaient organisé des festivités pour saluer son départ, et lui avaient souhaité un heureux voyage, s'étonnant cependant de la voir partir à pied, un simple baluchon de toile sur son épaule. Comment inspirer le respect avec une apparence aussi misérable ?
Une vieille femme s'approcha d'elle et l'enlaça amicalement en lui assurant :
" Ici, il y aura toujours quelqu'un pour te vénérer. Nous enseignerons ton culte à nos enfants, et à leurs enfants, et aux enfants de leurs enfants, pour toutes les générations à venir."
"Merci", répondit simplement Hopoë, trop émue pour ajouter autre chose.
La vieille femme fut proclamée prêtresse de la petite déesse, et tint sa parole, tandis qu'Hopoë entamait son voyage vers Babylone, la grande et belle cité de toutes les légendes.
En chemin, elle apprit d'autres coutumes, rencontra d'autres peuples, traversa bien des contrées. Elle se perdit plusieurs fois, mais arriva bientôt aux portes de la Grande Babylone…


°Pouvoirs° : Hopoë ne dispose pas de grands pouvoirs : elle peut simplement allumer des feux follets ou bon lui semble, et guérir les blessures les moins graves – cette faculté restant très diminuées, et réclamant beaucoup d'énergie de sa part.

°Particularité° : Aucune, si ce n'est une certaine dissimulation de sa divinité : à part une certaine prestance, rien ne laisse supposer qu'elle est autre chose qu'une insignifiante humaine.

°Autre° : Heu… j'adoooore les sushis !


°Le Rang désiré ° : Déesse Enamourachée


Comment avez-vous connu Ašranum? Par Yuban ^^

Il n'y a décidément, que des Védas joyeuses et pétillantes!

Bienvenue parmi nous, frétillante Déesse!

Fiche Validée!

Ce fut court (niveau temps pour délibérer n'est ce pas) mais intense! ()