Néo-Babylone
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Jeu Textuel d'Interprétation Adulte Post-Apo arôme Cyber-punk Fantastique. Avec de vrais morceaux de cyborgs et quelques bouts d'humains mutés. Traces d'anciens dieux. A conserver à l'abri de toute radio-activité. Peut contenir une Tour de Babel.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Hvedring, Dieu Asevane Mineur

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Hvedring

Hvedring



Identité
Spécificité:

Hvedring, Dieu Asevane Mineur Empty
MessageSujet: Hvedring, Dieu Asevane Mineur   Hvedring, Dieu Asevane Mineur EmptyVen 25 Mai - 0:06

°Nom °: Hvedring

°Surnom°:
Runi (Rune du loup) Wevern (le Tisseur)

°Sexe °: Masculin

°Âge apparent° : Quelque chose comme la vingtaine, haha vive la jeunesse éternelle…

°Race° : Dieu Asevane Mineur

°Activité° : Dieu mineur, à la recherche de l'immortalité (d’ailleurs s’il pouvait rester l’unique bénéficiaire de ce privilège, il va sans dire que ce qui ira dans ce sens sera tout naturellement fait).

°Description psychologique et Physique° : Glacial, joueur, cruel, rusé, aérien, sauvage à croire qu’Hvedring, avec ses longs cheveux d’argent et sa peau toute pâle est l’incarnation du vent d’Hiver, du vent du Nord. Celui qu’on est heureux de laisser à la porte de sa maison, qu’on n’a pas la moindre envie de faire entrer. Et de fait il n’est pas de ces créatures dont on peut dire qu’elles sont recommandables, s’amusant plus souvent aux dépens des autres qu’avec eux. Il n’en n’avait d’ailleurs que faire autrefois que les portes lui soient ouvertes ou fermées, à moins justement qu’il ne se soit agi de jeu, mais malheureusement il n’a pas échappé à la malédiction voulant que les dieux deviennent dépendants de la foi des hommes. Pour sa part, il s’y est pris à sa manière : qui cesserait de croire en lui, mauvais esprit, qui appelle les maux sans lever un doigt ? On lui attribue les discordes, et quand celles-ci cesseront-elles d’avoir lieu, je vous le demande.. Cela semble une seconde nature pour lui, chez les hommes ou bien ses pairs, semer la discorde a toujours été hautement amusant, inutile d’aller au théâtre, il n’existe de plus belles tragédies ou comédies que celles de la vie. Jalousie, envie, rancœur, vengeance, peur, haine, passion, fureur, désespoir, c’est tellement facile à exploiter quand on les ressent si bien. Parfois il plaint sincèrement l’une de ses victimes, mais il reste comme un spectateur qui ne voudrait pour rien au monde briser la magie d’une scène bien écrite et bien jouée, aussi plaisant que de se baigner dans une eau glacée au clair de lune, ou de danser sous l’orage. Rien qu’un jeu, oui oui. Comme de faire la course avec le vent, comme d’essayer de se faire un collier de flocons de neige, comme de parler à l’Echo. Rien qu’un jeu.
Ah oui ? Même quand il s’agit de retrouver son immortalité. Peut être. Peut être pas. L’immortalité, un cadeau précieux qu’on leur a arraché des mains à tous, les poussant à perdre leur temps à chercher à se faire idolâtrer, alors même que cette adoration de la part des humains devraient être toute naturelle. Oui ce vent-là aussi connaît l’orgueil, tout drapé qu’est son corps souple et sec dans ses grandes étoffes légères, se moquant visiblement des températures du Nord, jouant avec l’air mouvant, à moins que pour le plaisir de leur douceur il se soit emmitouflé dans des fourrures lupines, ou de rennes.
Oh il y a bien quelques exceptions, des êtres fascinants auxquels il ne fera jamais le moindre mal, dieu ou homme, pour qui il serait même capable de rendre service. Quant à savoir ce qu’il leur trouve d’aussi extraordinaire par rapport aux autres… C’est comme ça. C’est tout. Il n’est pas mauvais pour être mauvais non non. C’est juste une déité faisant ce que bon lui semble et qui trouve parfaitement anormal qu’on lui oppose un « non ». Non ? Les yeux d’ambre, les yeux de loup scruttent et cherchent alors au plus profond de son contradicteur. Pourquoi non ? Ah oui, la chasse aussi c’est agréable. En revanche c’est extrêmement désagréable quand quelqu’un d’autre veut vous voler, vraiment, ça mériterait sûrement de lui faire sentir la finesse aiguë de longs ongles entamer la chair. Comme une gerçure en hiver.



°Histoire° : Il y avait eu une terrible bataille ici. Des cadavres malodorants jonchaient le sol, les corbeaux voraces s’en repaissant déjà, les loups approchaient. Bien sûr, les étrangers avaient perdu. Ils perdaient toujours depuis quelques temps face à la puissance bestiale et à l’expérience des hommes du Nord, même s’ils n’étaient pratiquement pas organisés, même s’ils se battaient autant entre eux que contre les hommes venus d’ailleurs. A peu qu’Hvedring devienne fier d’eux, tiens ! Il fallait bien admettre qu’il en poussait un peu quelques-uns parfois, quand ils étaient partagés entre la peur et la rage, à préférer la rage. Un tout petit, petit coup de pouce. Et après ce n’était que joyeuses ét-ripailles ! Des cris, du bruit, des grands ahans d’un autre genre que ceux qu’on entendait la nuit dans leurs villages nauséabonds. Celle-là il n’y avait pas assisté. Et ça n’était pas une grande perte, elle avait du ressembler à toutes les autres. Devant un humain les bêtes se seraient éloignées. Pas devant lui. Ses doigts fins s’étaient saisis de deux lames qu’on jugerait dorénavant archaïques. Et puis il avait joué avec. Dansé plus précisément, faisant s’envoler des giglées de neige, de sang, de chaires, d’échardes, même quelques plumes noires. Des étincelles avaient jailli quand les lames avaient frappé d’autres métaux. Les sons qu’il émettait ressemblaient quant à eux bien plus aux hurlements des loups ou du vent, aux croassements des corbeaux ou même au cours d’un torrent qu’à un chant humain. Une simple danse sauvage pour se mettre en joie, avec la neige sous les pieds, et la nature qui semblait lui répondre à la mesure du plaisir qu’il y prenait.

Puis c’était arrivé.

Les lames étaient tombées au sol et il s’était retrouvé par terre, parmi les morts, ironiquement. Ca n’était pas possible… C’était peut être arrivé plus tôt qu’il ne le pensait. Juste.. qu’il venait soudainement de s’en rendre compte. Quelque chose s’était comme brisé, comme du bois pourri. Oh non il ne manquerait pas de s’en souvenir de ce moment de méchante compréhension. Il se rappelait même exactement de la forme des nuages à ce moment, des odeurs organiques, des bruits de mastications, de craquements de bois gelé, de battements d’ailes, et puis la tension tombant sur le lieu, Sa tension à lui. Mortels. Erk ! Et à qui la faute ? Il faudrait des coupables, des boucs émissaires ou bien il n’arriverait pas à le supporter.
Le temps passant, il avait passé son désarroi sur de pauvres âmes et avaient entrepris de s’entretenir des croyants, ne désirant pas le moins du monde disparaître un jour quel qu’il soit. Que lui importait de ne pas avoir autant d’importance que certains grands du Panthéon Asevane ? Il suffisait que les hommes croient en lui. C’était beaucoup moins difficile qu’il n’y paraissait. Susciter les prières était aisé quand on menaçait le fruit d’une récolte ou d’une pêche. Cela dit cette dépendance à la foi humaine le poussa à se rapprocher de ces hommes qu’il ne côtoyait autrefois guère plus que les autres bêtes, parfois moins, et s’il aimait à perdre les voyageurs, à tromper les navigateurs, en revanche il accompagnait volontiers les forains, troubadours et ménestrels jusqu’à bon port, profitant de leurs arts respectifs en échange de sa protection, de montrer le chemin le plus rapide… Et puis il avait découvert qu’en faisant d’un humain son esclave, il pouvait charger celui-ci de s’occuper de prêtres à sa place. Pratique, efficace.

Il avait fini par entendre parler de Babel, de la Tour. Hvedring avait aussi senti qu’il s’était de nouveau passé quelque chose. Mais il fallut du temps pour qu’il sache tout ce qu’il pouvait savoir dans le détail, et plus encore pour qu’il commence à envisager son départ pour retrouver son dû, ce qu’on lui avait volé. Ce voyage ne pouvait être précipité sans risquer de nuire à un culte qu’il avait bâti minutieusement. Et de commencer à prévoir ce qu’il allait faire.

Ca n’était pas prévu en revanche cette rencontre. Comme la majorité de ces jeux d’ailleurs. Vu de l’extérieur, il aurait été un voyageur encapuchonné errant sans but. En réalité il suivait la piste sinueuse d’un lièvre poursuivi par un renard. C’était une histoire vieille de plusieurs heures mais il voulait en connaître la fin. Puis il y avait eu cette présence humaine, cette toute jeune fille. Toute jeune. Toute innocente. Toute fragile. Ooh comme son expression avait du ressembler à celle du goupil quand il avait trouvé son lièvre. Hvedring l’avait voulu tout de suite, immédiatement, dès le moment où il avait posé les yeux sur elle. Elle était à lui, cette petite poupée, c’était clair. Dans cet état d’esprit, c’est sans difficulté qu’il l’avait effrayée violemment, et du coup sans difficulté qu’il s’était insinué dans sa volonté. Il en avait retardé son voyage de quelques temps. Peut être pour mieux veiller à ce qu’on se souvienne de lui dans le nord, puisqu’il ne pourrait faire d’un humain son esclave prêtre, à présent qu’il avait asservi la jeune fille. A laquelle il n’avait pas l’intention de renoncer, il s’amusait beaucoup trop avec. Comme toujours c’était plaisant, cette dévotion dans le regard, le sang qui coulait sans regret parce qu’il l’avait voulu, par caprice ou par punition, ce qui au fond revenait au même. Comme toujours c’était délicieux cette obéissance absolue, cette assurance qu’il aurait pu lui demander de se suicider. Comme toujours c’était pratique de l’envoyer porter des messages, de lui faire effectuer les tâches dont il ne voulait absolument pas ou qu’il avait tout simplement la paresse d’accomplir. Mais ce qui était meilleur, c’était ce qu’elle avait été, et était toujours un peu. Une gentille fille. Une petite femme parfaite. Un ange qu’il s’amusait à déchoir. La famille de Hel avait voulu la lui prendre, les imbéciles. Bien entendu elle lui était revenue.

Finalement le temps était venu. Tout était prêt. Ils étaient partis pour Babylone, rejoindre la foule de dieux qui s’y étaient déjà regroupés en nombre bien que ceux du Nord avaient eu l’air de dédaigner l’orgueilleuse tour de Marduk. Grand bien leur face à ses Cousins. Qui ne tente rien n’a rien. C’est dans le palais du roi que Hvedring a élu domicile finalement. Le dépaysement pour lui ne se fit guère au niveau de la culture ou de la langue qu’il avait assimilé rapidement. Ceci, c’était choses humaines. Ce furent plutôt les odeurs, les sons et la nature nouvelle. La taille de la ville. Pourtant loin de s’en trouver déstabilisé il s’adonna aux découvertes presque avec gourmandise, gardant en tête son but premier, sans jamais le perdre de vue, bien que les apparences puissent être trompeuses, et gardant à l’œil certains de ces hommes qui osaient douter. Avant d’agir, il faut prendre la température, n’est-ce pas ?

°Pouvoirs° :
- Possibilité d'envoûter totalement un humain, pour peu que celui-ci corresponde à certains critères, à savoir une fragilité psychologique due à un sentiment de peine, désespoir, découragement, absence de confiance en soi, peur, ou tout autre de ce type à condition qu’il soit très intense ou ressenti depuis une longue durée (pour pouvoir ainsi jouer sur les faiblesses, c’est qu’il y est sensible, il ressent très nettement les émotions à caractères négatifs, les autres étant bien moins perceptibles). En revanche, bien qu’il y soit tout aussi sensible, la colère, ou autre émotion agressive ne lui permet pas de maîtriser un être humain, tout juste s’il peut un petit peu l’exacerber.
L'envoûtant, il le rend totalement docile, pareil à une mise en esclavage sans que l'objet des dits pouvoirs ne pense à s'en rebeller (ce qui ne l'empêchera pas de finir par se rendre compte qu'il est prisonnier, même si, selon lui, il ne peut rien faire!).
A sa grande déception un tel envoûtement est forcément unique, il ne peut maintenir son emprise que sur un seul humain, s’il en voulait un autre, il serait contraint de relâcher le premier ou bien d’en faire des esclaves d’une manière plus classique.

- Prescience liée aux éléments naturels (vol d'oiseaux, température, météo, santé végétale, disposition des entrailles d'animaux morts etc...)permettant de prédire certains actes futurs (sur le long terme cela ne concerne que des évènements importants et cela prend du temps à être interprété correctement, sur le court terme, cela ressemble plus à un instinct très développé, permettant de pressentir un danger, une arrivée quelconque, ou même des évènements mineurs sans la moindre importance comme une simple chute de la personne qu'il vient de croiser quelques minutes plus tard). Cela dit, dans une ville ces capacités sont naturellement affaiblies.


°Particularité° : Des yeux de loups ou de renard, des cheveux d’argent. Certains disent qu’on pourrait en faire des bijoux, mais qui a vraiment essayé ?

°Autre° :


°Le Rang désiré ° : Vent vagabond


Comment avez-vous connu Ašranum? Tour de Jeu
Revenir en haut Aller en bas
http://kheleil.deviantart.com/art/Hvedrung-56107209
Karshiptan

Karshiptan


Fonction : Compte modérateur de l'entier du Staff.

Identité
Spécificité:

Hvedring, Dieu Asevane Mineur Empty
MessageSujet: Re: Hvedring, Dieu Asevane Mineur   Hvedring, Dieu Asevane Mineur EmptyVen 25 Mai - 17:06

(de nouveau) Bienvenue!

Votre fiche est tout bonnement parfaite, vous avez exactement su saisir l'essence du background, ce serait même un exemple à suivre, pour les personnes à qui l'histoire semble floue.

J'ai beaucoup aimé (sourit à certains jeux de mots), bref, des fiches comme on en redemande!
(Mais pour le moment, les oiseaux sont gâtés!)


FICHE VALIDEE
Revenir en haut Aller en bas
http://veianead.deviantart.com
 
Hvedring, Dieu Asevane Mineur
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» An Zhu Dieu Kamiqi mineur [Dieu des apparences]
» Kirilos, Dieu Mineur Panhellène
» Hépiânkhtâfi, Dieu Mineur Houtkapta
» Alcibiade, dieu mineur panhéllénien
» Yubân - Dieu Mineur Huaca -

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Néo-Babylone :: La Toile des Parques :: Récits d'un temps passé :: [V1] Babel n'était alors... qu'une enfant :: Archives fiches V1-
Sauter vers: