Yubân - Dieu Mineur Huaca -

°Nom et prénom°: Yubân

°Surnom°: On le nomme parfois « l’Inconstant » « Le Bien Aimé » « L’environné », « Dieu Léger ». (Enfin, c’est lui qui le dit….)

°Sexe °: *Prends le temps de vérifier*… Masculin.

°Âge° : Nul ne le sait

°Âge apparent° : La vingtaine

°Race° : A ce qu’il dit, Huaca. Animal totem: Le Papillon.


°Activité° : Dieu Mineur paraît- il

°Description psychologique et Physique°

Jeune individu de sexe masculin, de taille moyenne, Yubân a deux bras, deux jambes, et une tête, il ne se démarque donc pas vraiment du reste du monde en ce qui concerne ce genre de détails, d’autant que l’ensemble est tout compte fait assez bien proportionné. Sa tignasse de cheveux bruns est un peu trop longue, en bataille, des mèches tombent souvent devant son visage fin. Un nez plutôt long, aquilin, des oreilles à peu près normales, rien ne cloche ni ne choque chez Yubân. A vrai dire, il pourrait presque passer pour attirant. Presque. Lui aimerait beaucoup l’être, car cela faciliterait grandement sa tâche pour sauter sur les jolies demoiselles, cet être feignant aimant toujours qu’on lui enlève du travail. Il est tellement fainéant que son apparence tiens plutôt du clochard que du seigneur. Une courte tunique manche courte, un pantalon droit, le tout plutôt fripé et pas très propre. D’ailleurs, tant qu’à faire, on ne peut même pas dire que l’individu en lui-même soit impeccable…

Ses yeux sont assez grands, noirs, et fourmillent d’ombres. L’étranger qui y plonge le regard pense alors pouvoir lire comme dans un livre ouvert les moindres émotions qui le traversent, mais il aurait tord. Car si des émotions passent étrangement bien sur ce visage, elles ne sont pas toujours le reflet de la vérité, de ce qui se passe dans le monde intérieur de Yubân. Il sourit souvent, un joli sourire d’ailleurs, et son regard pétille de malice, une malice qui se révèle dès que possible.

Voleur, il ne peut empêcher ses mains d’agir lorsque quelque chose lui plaît et passe à sa portée. Ceci incluant les jolies demoiselles bien sûr, mais loin d’être stupide, il ne fera rien qu’il sache mener à une situation désagréable ou contraignante. Encore faut-il qu’il pense aux conséquences, ce qui n’arrive pas excessivement souvent.
Pour sortir de ce genre de situations, Yubân a deux solution : La fuite ou le mensonge. C’est en effet un menteur diplômé et un froussard notoire, trait de caractère qu’il a pour le moment réussit à dissimuler. Il passe pour le moment comme rusé…
Il est toujours à la recherche de ses intérêts et de son plaisir en priorité, en bon égoïste, mais n’est pas très difficile : Une pomme, un bon lit, et, à la rigueur, une jolie fille dedans, et cela fait son bonheur…Du moins on le pense. Car en réalité, personne ne le connaît assez pour réaliser une analyse vendable du personnage, qui a débarqué dont ne sait où, sans liens ni connaissances.




°Histoire° :

Allongé dans le noir, immobile, le garçon écoute. Des cris, pour la plupart de ce qu’il entend. Encore un cataclysme… Il voudrait en tout cas que ça s’arrête. Et puis soudain, il sourit. Ses amies sont là, qui apparaissent dans le noirs, brillantes et fantasques, petites étincelles bleues qui illuminent son ordinaire misérable… Il en a marre de ces dîners ou il passe après les autres, de cette atmosphère sombre en permanence.





Il le sent bien, autours de lui on s’étonne. Lui si volubile et enthousiaste d’habitude, si présent, il s’écarte et se renferme. Il s’est trouvé un nid où, recroquevillé, il peut s’amuser avec ses petites amies sans que les émotions ne déclenchent les accidents habituels. Lorsqu’il s’ennuie, il leur demande de danser pour lui, et il peut les regarder évoluer dans les airs en un gracieux ballet. Au moins ici, personne ne l’embête lorsqu’il les regarde et ne fait pas attention à ce qui se passe. Il remontera à la lumière du jour, oui. Mais pas tout de suite. De toute manière il sait qu’on ne l’oublie pas en haut, lorsqu’ils ont besoin, ils descendent le chercher. Il dessine en attendant. D’étranges dessins, des formes effilés et bondissantes vers le ciel. Des tours ? Peut être. En tout cas, s’il ne parle plus, il cogite.





Perché sur un mur, le garçon est entouré de papillons de couleur sombre. Il rumine, et les petites bestioles se posent parfois sur ses bras nus, déroulent leur petite trompe, et goûtent la peau avant de s’envoler à nouveau pour lui taquiner le nez. Le garçon commence d’ailleurs à en avoir un peu marre. Soudainement, il s’énerve, et agite les bras en hurlant :

- Partez, vous ! Laissez moi tranquille !

Terrifiés, les doux papillons se dispersent, et bientôt il n’y en a plus un seul autour de lui. Tant mieux, il est énervé, il n’a pas envie que des bestioles lui bouchent la vue ! Son regard retourne se fixer sur Babylone basse qui s’étend en contrebas, et sur le bâtiment qui la domine et qui cherche à atteindre le ciel.
Soudain un doux effleurement, qui fait frémir sa peau. Il soupire et se retourne. Un papillon aux ailes rouges et noires, déchiquetées, s’est posé doucement sur son bras et encore une fois, goûte sa peau.
Bah…
Il repose les yeux sur la tour. Il imagine des escaliers grimpant, s’enroulant sur eux même, tourbillonnant dans une clarté de plus en plus forte pour atteindre enfin le Graal. Qu’est ce qu’on ressentait une fois là-haut ? Un apaisement ? Un accomplissement ? Pourquoi n’était-il pas revenu Marduk ?





La femme inquiète attend, les mains jointes, observant avec appréhension l’être crasseux qui examine avec des gestes doux son enfant qui tousse douloureusement. Les mains palpent doucement la poitrine du gamin, puis, d’un seul coup, s’apposent. On entend comme un murmure, et quelques secondes plus tard, l’enfant sent une étrange chaleur sur lui, et sa toux s’arrête. La mère, étonnée, porte les mains à sa bouche et pousse un cri de joie, elle sert son enfant contre elle, soulagée, puis se retourne pour remercier celui qui l’a soigné. Celui qui tend la main vers elle.





Encore.
Encore un Dieu entouré de sa clique, de ces fastes ostentatoires dont ils ont besoin pour survivre. C’est une nouvelle déesse qui fait son entrée, et comme d’habitude, elle se fait en fanfare. L’observateur silencieux se penche vers son voisin qui s’écarte un peu, le nez froncé :

- C’est qui celle là ?

L’autre lui répond en haussant des épaules désabusées, jetant un coup d’œil vers la Déesse et sa suite :

- Je ne sais pas. Il y en a tellement de toute façon…

Il écoute, regarde à nouveau la déesse la tête légèrement inclinée et le regard brillant, puis il se redresse, et ses yeux se perdent vers le lointain.
Un mince sourire se dessine alors sur ses lèvres.






°Pouvoirs° :

Dirige les papillons. On peut souvent les voir l’environner par dizaine, le nuage étant toujours composé des mêmes sujets. Il a aussi un don de guérison, qui peut être très utile quand il parvient à le faire fonctionner, ce qui ne se passe que lorsque son esprit est dans des dispositions très particulières.

°Particularité° :

Il voit souvent des petites fées qui obéissent (théoriquement) à ce qu’il leur demande, mais il est trop « gentil » pour leur imposer sa volonté. Ces petites chimères, il sait qu’il est le seul à les voir, mais il s’en moque. Lui il sait qu’elles sont là et c’est ce qui compte après tout.


°Autre° :

Heuuu… Il s’appelle Yubân


°Le Rang désiré ° :

~ Papillon folâtre ~

Comment avez-vous connu Ašranum?
Par Huran… gnihihi zavez le droit de le frapper.

Bienvenue Petit Huaca!




(je ne me flagellerai pas de ta venue!)